10 ANS AUJOURD'UI 

 

 

 

 

 

J'ai toujours bien aimé

Alvin Lee

et sa bande. 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les quelques fois où j'ai essayé de gratter, ce furent les premiers accords de "Love like a man". Je pense que, avec l'intro de "Smoke on the water" ou celle de "Californication" (à la basse), ce doit être le cas de pas mal de monde. En ce qui me concerne, et tant mieux pour les tympans de la planète et le bon goût, je ne suis pas allé plus loin.

 

Par contre, la première fois que je me suis permis de vinifier, c'était en 2005. Pour être exact, Pierre Fontaneil m'a aimablement donné les clés d'un petit studio qu'il possédait, à front de rue sur la route qui va d'Estagel à Montner, le 12 février de cette année-là. Il y avait un radiateur électrique, placé au-dessous d'une fenêtre dont une vitre était fendue et dont le chassis ne fermait pas trop. Qu'à cela ne tienne, pour un Belge, c'était faisable. Merci Pierre, cela m'a dépanné jusqu'au fatidique 13 juillet de la même année, qui scellera mon destin. 

 

Nous entamons donc notre onzième campagne de vinification. Certaines vignes ne sont toujours pas accessibles autrement qu'à pied (sur Saint Paul de Fenouillet) après les inondations de la fin novembre, et quasiment toutes mes parcelles ont été touchées, au moins un peu, par le mildiou en 2014. Pour la première fois, on va donc utiliser un peu de cuivre dès les plaies de taille cicatrisées. J'aime pas trop ça, même si tous les "bio" et tous les "machins" et tous les "trucs" m'assurent que "cela ne peut mal"*, comme on dirait chez nous. Suis pas convaincu mais nécessité fait loi. 

 

Saint Vincent copain de Bacchus priez pour moi:

Eric Domb m'a demandé de manière très sybilline

de faire un beau millésime 2015

et je ne peux rien lui refuser.

Tu l'auras, Eric, c'est promis! 

 

 

 * équivalent de : ne craint rien, ne fait pas de tort


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