VÉNUS ET LE CROQUE-NOTES

 

 

 

Aristide Maillol,

popularisé auprès

de ma génération

par Renaud Séchan

grâce à ses callipyges

qui se les gelaient

aux Tuileries,

est originaire de Banyuls.

 

 

 

 

 

Mais Perpignan, dont le centre ville, quoique peu étendu, me charme continuellement, propose au public quelques bronzes du sculpteur installés à demeure. Ainsi de sa Vénus, réalisée en 1918, qui orne la place de la Llotja de Mar, les anciens comptoirs des armateurs, qui furent jadis les rivaux de leurs homologues génois ou vénitiens.

 

Manu Katché, l’élégant batteur qui a accompagné tant de stars du rock (Sting, Stephan Eicher, Peter Gabriel, Youssou N’dour, Simple Minds, Tracy Chapman, Dire Straits...) mais est surtout un jazzman dans l’âme (collaboration avec Garbarek, Marcus Miller, Dibango, di Meola ...) va agrémenter de sa présence, en quattuor, l’horrible bâtiment appelé le « Grenat » du théâtre de l’Archipel, ce samedi. Vous pensez si je suis allé nous chercher deux places (18 €, le tiers de ce que demande un amuseur français moyen pour un one-man show) de bonheur quasiment assuré. On se passera de caviar pendant quelques jours !

 

Chemin faisant, un trompettiste s’époumonait – sans discordance autre que ses variations chromatiques – dans l’indifférence générale. Pourtant, il se servait plutôt bien de son instrument. Je lui ai filé quelques petites pièces jaunes, solidarité bon marché du peuple d’en-bas, et, en guise de remerciement, il a dirigé ses trilles vers la belle dénudée, pour mon 50 mm.

 

 

Couac faisait le maillechort, clic répondait le plastoc ! 

(fabriqué en Chine sous licence japonaise)