LE SOURIRE DU LENDEMAIN MATIN

 

 

 

 

 

 

Après les remontrances de la veille,

il a fallu tout le sourire

de l’intéressée

pour nous rendre le nôtre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je dois en vérité confesser que mon ordre chronologique n’est pas correct, mais avouez qu’il est bien difficile de garder rancoeur à une jeune femme – surtout quand comme moi on n’est pas rancunier – qui arbore ce sourire. En outre, on me dit que c’est ma fille ... et je suis enclin à le croire.

 

Je félicite au passage le travail patient de Mme Moerens, et ensuite les efforts redoublés du Dr. Michel Duqué, un amateur constant des vins de la Coume Majou, pour l’alignement impeccable de la dentition de notre joli modèle.

 

Nos visites dominicales au marché de Wemmel, et notamment son bollewinkel, et un atavisme peu favorable, ajoutés à une chute intempestive dans le préau de l’athénée de ses frères - une délicate incisive de lait en moins – avaient un temps quelque peu perturbé cette belle ordonnance.

 

Gloire au dieu de la dentine, grâce rendue au maître de l’émail,

vénération pour le grand architecte de la pulpe :

« XXXII dentes habet et bene resplendentes ».

 

 

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