LES SENNEURS SONT DE RETOUR

Thonniers à quai
Thonniers à quai


Même si ces unités ont

la ville phocéenne comme port d'attache, ces deux-ci sont d'ordinaire amarrées

à Port-Vendres.





Les "gens de la terre ferme" sont un peu con-con. J'appelais jadis ces bateaux des "chalutiers", à tort. Ils avaient disparu des quais de Port-Vendres depuis quelques semaines mais nous les avons retrouvés lors d'une livraison effectuée au bord du bassin le 24 juin.


J'ai essayé - imparfaitement sans doute - d'en savoir un peu plus et Christine m'a aidé. Elle connaît un marin-pêcheur faisant le "petit métier" à son compte, mais qui s'engage aussi sur un plus gros bateau pour partir au thon. A ce qu'elle croit savoir, il a alors droit  à une partie des prises et ceci représente une part substantielle de ses revenus annuels. En même temps, cela ne gagne pas lourd, un pêcheur.


Cette pêche ne dure à présent que quelques jours, car les quotas autorisés sont vite atteints. Ils sont de l'ordre de quelques dizaines de tonnes (sous les 100) de thon rouge par embarcation. Pour les unités quittant la côte catalane ou héraultaise, on va souvent pêcher du côté des Baléares si j'ai bien compris. 


Mais ce ne sont pas des chaluts que lancent et traînent les bateaux, mais bien des "sennes". Il s'agit de grands filets flottants suspendus à un cordon périphérique. Ils enserrent les bancs de poisson visés et ensuite on "serre" le cordon pour commencer à remonter les filets avec le poisson encerclé en son sein. Leur périphérie atteint un kilomètre de longueur et ils plongent à 100 ou 200 m de profondeur. On appâte le poisson, notamment avec la "rogue" ou des carcasses mortes.


Les embarcations "auxiliaires" servent je suppose à mettre quelques hommes à la mer pour effectuer cette manoeuvre, comme un Border Collie le fait avec son troupeau. .


Corrigez-moi si je me trompe

et que vous êtes versés

dans ce type de pêche.




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