Tandis que la foule
des manifestants perpignanais quitte son enthousiasme
bleu-blanc-rouge pour
aller se taper son "jaune",
nous nous mettons en route
pour les rivages vermeille
de la digue banyulenque.
Pas un chat en vue. Il faut dire qu'un vent de terre assez rafraïchissant souflle en rafales, une Tramontane jusqu'à 120 km/h nous dit-on.
Nous passons en face du "Fanal", le restaurant en vogue sur le front de mer. Quelques dîneurs finissent leurs assiettes tandis que le chef (étoilé) s'affaire dans son bocal: la cuisine est en prise directe sur la rue, formant une espèce d'aquarium
où l'on peut voir l'homme de l'art opérer.
Plus loin, en vis-à-vis de l'Institut Curie qui s'occupe de faune marine, la marina dépeuplée abrite encore quelques bateaux, dont cette jolie barque catalane. En cale sèche, un petit nombre de quilles s'offrent aux regards des badauds, mises sur bers.
Il y a plus de quilles que de badauds, et plus de bateaux que de pupilles.
Écrire commentaire