ET PAS UNE RIDE (DE PLUS) 

 

 

 

 

 

 

 

Le chef Christophe Arthur

explique à Christine

le comment du pourquoi.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je renoue avec bonheur avec la technique du Cut & Paste, le « copié/collé ». En effet, l’hébergeur de mon blog, et plus généralement du site, vient de mettre en service – de manière obligatoire et non plus optionnelle – un nouveau design et de nouvelles fonctionnalités. Moi qui ai bien du mal à simplement garder les acquits, vous pensez si je suis rétif à l’apprentissage de nouvelles habitudes graphiques. Par contre, il m’est à nouveau possible de créer (ou de copier) quelque chose ailleurs, puis de l’importer dans ce logiciel. Cette faculté avait disparu depuis quelques mois (mémoire insuffisante dans mon vieux PC pour satisfaire aux exigences du net ?). 

 

Quel intérêt ? D’une part, je peux ainsi sans me tromper établir des liens, alors que lorsqu’il fallait les encoder soi-même, on oubliait souvent jusqu’à n’en plus finir l’un ou l’autre signe cabalistique et, d’autre part, on peut à nouveau profiter de la flexibilité d’un vrai traitement de texte, fût-il vendu par l’horrible Monsieur Microsoft.

 

Or donc, Christine fêtait hier ses cinquante et .... ans. A-t-on idée de choisir un lundi pour son jubilé, alors que la majorité des restaurants font relâche en Septimanie?

 

Tous ? Non, car un chef rebelle – on en reparlera à l’occasion – résiste encore et toujours dans l’adversité : Christophe Arthur. Nous avions goûté sa cuisine il y a quelques semaines, avec grand plaisir, et je m’étais promis d’en réaliser un tour plus complet à la première occasion. On sait que l’occasion fait le lardon et j’ai donc offert la surprise à ma compagne de l'y emmener hier soir (oh !).

 

Notre homme est limougeaud mais possède déjà un solide passé audois : sur la côte, mais également dans les cuisines réputées que le négociant de la Clape possède sur son domaine de l’Hospitalet. Depuis une demi-année à présent, il a repris une jolie salle dans l’avenue qui fait face à la gare de Narbonne, son associée Ann-Sophie Escargueil assurant avec beaucoup de présence la salle et la gestion de la cave à vins. Il est par ailleurs lié d’amitié avec la super-équipe de Lionel Giraud, un peu plus loin vers l’autoroute, à la Table Saint-Crescent. Voilà donc à présent une alternative pour très bien manger à Narbonne.

 

 

Nous l’avons laissé faire, sans escargots – pour cause d’allergie dans le chef de Christine. Je ne suis PAS un critique gastronomique, vous le savez, mais plutôt un croqueur pantagruélique. En six assiettes, souvent surprenantes, toujours goûteuses et plei-nes de légumes aussi, il a achevé de nous convaincre. Les dressages sont élégants, sans pyrotechnie, et le tout est réalisé avec une grande économie de sel. On peut en rajouter si nécessaire, l’inverse est impossible. Son foie gras est exquis, la Saint-Jacques ne vient pas de Compostelle à pied, le cabillaud est ferme et savoureux, la bête bovine (de son paÿs bien sûr) est parfaite et ... il est aussi chocolatier, le brave homme. On nous a proposé « les vins qui vont avec », et effectivement les accords marchaient bien. 

 

Il me reste à vous laisser les coordonnées de Christophe et Ann-Sophie:

AUX SAVEURS DU PATIO

1 av Pierre Sémard

11100 Narbonne

T°: 04.68.65.10.24

 

 

 

PS: Christine porte un pantalon serré de confection italienne de contrebande, au-dessus de botillons en peau Minelli (tous neufs) tombés du camion, un chemisier en soie naturelle cousu par des orphelins maltraités en Chine du nord et un cardigan de pur laine Cashmere triple ply volé sur le Royal Mile d'Edimboro'. Tous ses bijoux en grenat de Madagascar ont été échangés sous le manteau contre du cristal du Val Saint-Lambert obtenu de manière détournée. Enfin, le carré Hermès est de type "presque parfait".Vous voyez qu'il y a moyen de bien habiller une jolie femme, même quand on n'est pas riche.

 

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