J'AI TROUVE MON SIMON DE CYRENE : 1ère PARTIE

Impression sommeil couchant
Impression sommeil couchant

 

 

Ma chronique de ce samedi

vous mènera

en quatre stations

de l'aérogare de la Llabanère

à mon Mont du Calvaire

à moi.

 

 

 

 

 

En effet, la lourde croix de l'organisation des ventes d'un domaine viticole, pas la partie la plus palpitante pour moi, se fait plus légère à porter quand on vous soulage un peu. Mardi dernier, je suis allé cueillir un ami à l'aéroport, première étape d'une visite de 3 jours, avant de rejoindre ensemble la côte audoise où Christine nous attendait pour un premier repas méditerranéen, plutôt qu'une dernière cène. Point d'iscariote, aucun jardin de Gethsémani, tout juste une belle meule de vachotte dans la pinède de La Franqui.

 

A notre arrivée tardive, le dernier vol low-cost se posant en même temps que le soleil sur la plaine de Perpignan, c'est un Tonton alité que nous avons trouvé. Je vous expliquerai cela une autre fois mais simplifions le récit en vous confiant qu'une séance d'élagage en notre absence - à 89 ans - s'est soldée par une frayeur et un gros hématome à la cuisse. Alain Mertens, mon Simon à moi, a donc rencontré un André s'étant couché de bonne heure ce jour-là.

 

Les moustiques de la falaise de Leucate se sont dès lors partagés quatre victimes au lieu de trois sur la terrasse qui vit périr dans nos estomacs une part non négligeable du fromage rapporté de l'Aubrac ainsi que les cèpes et les oronges - oui, l'amanite des Césars - que j'avais préparés en carpaccio. 

 

 

Le travail d'audit, bénévole pour d'Alain,

volontaire pour moi, allait pouvoir commencer.

 

 

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