BIENVENUE AU "MAUJOLLEE"

La Civale juste avant le breakfast
La Civale juste avant le breakfast

 

 

 

 

Une des facettes

de l'enchantement

à Lacave

 

 

 

 

 

 

Nous devions livrer des clients fidèles à Toulouse, dans le Comminges, dans le Couserans, entre Lèze et Arize et enfin ... à Pamiers. Excusez-nous du peu. Bien sûr, nous aurions pu partir dès potron-minet et boucler/bâcler le tout en une journée. Mais alors, quid de la cave qui fermente, et qui des contacts avec "nos" restaurateurs ?

 

On s'est donc levé de bonne heure, hier, et les cuves ont valsé: remontage, pigeage, astiquage, arrêt (définitif cette année) de la clim. et organisation d'un courant d'air modéré pour la suite des événements. Vers 9h30', l'appoint d'huile de la Kangoo était fait, le lave-glace rempli et les cartons chargés dans la malle. 

 

Sur le coup de midi, c'est Alexandre et son aimable second qui nous accueillaient chez Sylvain Joffre (En Pleine Nature*) à Quint-Fonsegrive. Salle pleine, en bas comme à l'étage, nouveau mobilier très confortable, deux apprenties (début de l'année académique) toutes souriantes aux côtés du chef et de son second dans la cuisine ouverte et lunch impeccable: inventif, sur "plusieurs étages" comme c'est de coutume ici et choix des vins pour le moins surprenant mais parfait (un Côte de Duras blanc de très grande qualité et le premier Malpère que je trouve bon de toute ma vie). Après 3 ans de "fréquentation" et cinq repas dans ces lieux - dont celui fait avec mes amis pour mon anniversaire en octobre 2013 - j'attends toujours la première petite faute de goût ou le premier faux-pas - que je ne relèverai pas de toute façon.Et toute la maisonnée a l'air tellement heureuse de partager la formidable aventure. Que du bonheur pour les dîneurs et que du bonheur pour l'équipe; heureux Toulousains !

 

Je ne vais pas vous dévoiler tout le reste de notre périple en une seule fois. Je sais ménager mes effets. Il suffit de dire que nous étions dans les parages de St Girons le soir. Christine - elle a un certain flair pour cela, normal car elle en possède aussi l'organe - nous a dégotté une chambre d'hôtes à couper le souffle. Son site web le laisse présager mais c'est Michel qui nous en a révélé l'ampleur. Cet ancien prof. d'histoire-géo devenu proviseur, et maintenant ... retraité, nous a fait les honneurs de la maison, avant de nous "upgrader" vers la plus belle chambre. Cela devient une habitude, dont ni Christine ni moi ne nous plaignons d'ailleurs.

 

Notre homme est ... amateur de vin, même si c'est manifestement Bordeaux qui emporte ses faveurs. Sur ce plan, il possède encore une marge de progression! Nous reviendrons sur les autres surprises du lieu et de ses habitants au cours des jours qui viennent. Pour vous mettre l'eau à la bouche, regardez ma mini-galerie de photos, ICI

 

Ce matin - c'est loin déjà, le temps passe, mon bon Monsieur ! - nous avons dû refuser les oeufs et la ventrêche tellement le reste était appétissant. J'ai goûté à toutes les confiotes maison (mûre, fruits rouges, abricot, orange/citron, pastèque, mirabelle ...) et puis nous sommes partis en safari-photo dans le jardin, que seule une grille sépare du parc municipal (plusieurs hectares), jadis partie intégrante de la propriété.

 

Avant de clore cet épisode, je dois vous expliquer le mauvais jeu de mots de mon titre. Outre Lisa, la fille des lieux qui fait une téléphoniste parfaite, fort charmante du reste du haut de ses 14 ans en fleurs, et Gisèle, sa maman, la propriété est en fait chouchoutée, gérée, restaurée et illustrée par un certain Michel ... Caujolle.

 

Entre cajôleries et monument historique, je n'ai pu m'empêcher d'évoquer, par une de ces approximations qui me régalent mais désolent mes proches, le satrape de Carie et la belle cité d'Halicarnasse. 

 

 

 

 

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