LA JOURNEE S'ETAIT ... PRESQUE BIEN PASSEE

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"Ohé - a fait Christine -

c'est pour le blog!"

 

 

 

 

 

 

Mes gars de la coll sont donc a priori d'accord pour apparaître en public. Faut faire gaffe avec les images, à présent. On aperçoit Benjamin, un cousin par alliance de mon collaborateur, lointain descendant des Sadociens m'a-t-il expliqué, et Karyn, et Magali (recommandée par notre fidèle Thierry, qui n'a pas encore de congés) et bien sûr José. Une équipe certes réduite, cette année, mais efficace, soudée et sympathique.

 

Nous avons fait les carignans sur Estagel, hier, sous un ciel très menaçant mais qui n'a pas crevé. Et maintenant, j'attends le frigoriste, suite à une anecdote abracadabrante.

 

On a rentré environ 2.000 kg de raisin hier, sur 4 sites de vendanges et, vers 19 heures, j'ai commis la bêtise de dire à Christine: -"Dans une heure, on peut commencer à nettoyer". Tout s'était déroulé à merveille.

 

Dix minutes plus tard: 150 kg de raisin foulé jonchait le plancher du rez-de-chaussée, le jus avait envahi la trappe d'accès à la cuve à fuel domestique

(= mazout en belge)  et l'équivalent de deux seaux pleins recouvraient la bâche faisant tunnel d'air - heureusement - du refroidisseur qui n'a cependant pas surchauffé !

 

Que s'est-il passé ?

 

Le gros "boudin" qui distribue, partie par gravité, partie grâce aux 9 CV de la pompe à vendange, le moût vers mes cuves de vinification est maintenu en position par des cables d'aciers accrochés à des pitons au plafond. Je les ai fabriqués à la longueur appropriée et cela marchait depuis 9 campagnes. Je modifie leur emplacement selon la disposition dans la cave de la cuve utilisée. Or, un des oeilletons qui sert de boucle de fixation s'est ouvert sous la charge et, sans que nous nous en apperçûmes, l'orifice terminal du tuyau a quitté la cuve, déversant petit à petit, caisse après caisse, le contenu ... à côté. 

 

Heureusement, on vérifie de temps à autre et il nous a suffi de ... une heure trente pour tout nettoyer, avant de reprendre le travail d'égrappage/foulage. Merci Christine (nous nous somes couchés à minuit, nous étant levés à 5 heures du matin pourtant). 

 

Un peu de jus (même pas un verre d'eau complet) s'est infiltré vers l'intérieur de la pompe à chaleur, qui n'a pas arrêté de fonctionner malgré cela: aucun court-circuit, aucune alarme. J'ai toutefois préféré arrêter le groupe de froid, le laisser refroidir et frotter les éclaboussures (éponge, Sopalin humide ...) avant qu'elles ne se transformassent en caramel. J'ai passé l'âge de jouer à Colin ... Maillard. 

 

En le rebranchant, toujours aucune alarme, le compresseur fonctionne, la pompe de circulation aussi, le ventilateur tourne, les commandes digitales répondent normalement et aucun fusible n'a sauté mais ... la machine ne génère plus de froid!

 

Ici s'arrête ma compétence et M. Garcia a été appelé à la rescousse.

Il n'est pas sergent, mais frigoriste.

Notez que je ne suis pas Don Diego de la Vega non plus! 

 

 

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