CHAGGA AFRICA

KGC
KGC

 

 

 

 

 

Où je vais vous montrer

que la gourmandise

est la mère

de toutes les sagesses.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La mienne de mère, la vioque de ce blog, s'est vu(e?) offrir du café de Tanzanie par des amis bien intentionnés, retour de safari. J'ai hérité d'un sachet de ce "Kilimanjaro Gift Coffee", entamé ce matin. Ne le connaissant nullement, j'ai essayé d'en savoir plus.

 

Cette ancienne colonie de la couronne britannique, alors le Tanganyka, a vu arriver le café dans les bagages de religieux spiritains débarqués à la fin du 19ème siècle, par le port de Bagamoyo. C'est l'ethnie Chagga (aussi Washaga) qui en a profité principalement. Elle appartient au groupe des peuplades bantoues et aurait migré vers cette Afrique de l'est au 11ème siècle.

 

Très tôt convertie au catholicisme, elle a profité d'un traitement de faveur - tout est relatif - et a atteint un niveau d'instruction supérieur. Elle s'est vite imposée comme un moteur agricole (union du café, bananeraies ...) mais aussi politique, en négociant plus habilement que les autres avec l'occupant européen. Au moment de l'indépendance, cela lui a d'ailleurs joué des tours: les chefferies africaines, comme les dieux de l'Olympe, jalousent ceux qui réussissent trop bien.

 

Actuellement le café du Kilimandjaro pousse dans de petites plantations familiales (1-2 ha) sur les pentes sud du volcan, à des hauteurs comprises entre 1500 et 2000 mètres. Il s'agit principalement d'arabica, cueilli à la main lorsque les grains sont parfaitement rouges. Le séchage se fait d'ordinaire au soleil. Seulement 7 % de sa production est torréfié dans le pays, le restant partant à l'export où la variété a acquis une bonne réputation, similaire ou même supérieure à celle des meilleures plantations de son voisin kényan. 

 

Celui que j'ai reçu est malheureusement déjà moulu (assez fin) mais son emballage était soigné : 150 gr dans un premier sachet plastique bien étanche. Puis une bourse en pagne (image de la montagne au centre des petits médaillons) entourée d'une banderole étiquette et C-E explicative, puis finalement au autre emballage extérieur. Classe.

 

Le café, assez rond, présente une bonne acidité, des arômes fruités "à la Santos" mais je l'aurais aimé un peu plus corsé. Par curisosité, je vais essayer de me procurer des grains, pour voir. 

 

Et aussi pour boire ! 

 

 

 

Écrire commentaire

Commentaires: 0