LE NOUVEL URASHIMA TARO

Saburo Inada (à gauche !) et Christine Civale
Saburo Inada (à gauche !) et Christine Civale

 

 

 

 

 

Le nouvel Urashima Tarô

a établi ses fourneaux

au 73 rue de la Source,

à Saint-Gilles,

depuis presque 25 ans.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais lui, ce ne sont pas les tortues qu'il sauve du fond de la mer, mais bien le vrai goût du poisson frais, dans une époque où les petites poudres de Nestlé ou de Royco se marient avec Picard ou Findus pour faire croire aux dîneurs qu'ils sont chez un chef de qualité.

 

Rien de tout cela avec Inada. Il avait "exigé" de pouvoir mettre à sa carte trois couleurs de vin de la Coume Majou et nous sommes donc allés le livrer. Non, comprenez qu'il m'a fait une fois encore l'honneur de retenir ma modeste production pour accompagner la cuisine vraie qu'il offre à ses clients. Vous trouverez ainsi le blanc du domaine "La Cuvée Civale" 2013 ainsi que notre Rosé 2013,

mis en bouteille depuis deux mois sans aucun réajustement des sulfites (SO2 libre = zéro), lors de votre prochaine visite. Il a en outre mis en cave une bonne provision du meilleur vin élaboré au domaine au cours de ses cinq premières années: la Cuvée du Casot 2009, retenue par la dernière édition du Guide Hachette (2014). Je ne sais pas s'il va la laisser vieillir - elle est partie pour 15 ans au moins - ou bien la proposer dès maintenant, sur sa fraîcheur et son fruité intense.

 

Malheureusement pour moi, cette vigne a été sévèrement grêlée le 16 juin 2010 et je n'ai pas encore pu reconduire cette belle cuvée depuis lors, car la sécheresse qui règne depuis la taille difficile de 2011 retarde le retour en forme des ceps ! 

 

Par contre, la "formule de midi" était très en forme le jour où nous sommes venus - voisins de table du Club des Trente si j'ai bien compris mais je ne m'y suis pas mêlé. Un fantastique pseudo-carpaccio (car le pourtour était légèrement cuit et les tranches plus épaisses) à la vinaigrette rehaussée d'une herbe japonaise qui rappelle à la fois la coriandre et le subtil yuzu y a précédé un cabillaud délicieux de fraîcheur servi avec ... plein de légumes, comme toujours chez cet adepte inconditionnel d'une alimentation équilibrée. Pour l'anecdote, il peut à présent s'approvisonner chez un fournisseur qui lui procure en direct des poissons de ligne pêchés au large de Boulogne par un ancien mathématicien reconverti. Notre Nippon contacte par téléphone cet Hoderi moderne pour savoir ce qu'il a ramené et le lendemain la prise est dans notre assiette, après avoir été vidée à bord de ses humeurs, par égorgement comme il se doit. 

 

C'est un Mâcon Fuissé tout de vivacité qui a accompagné le repas.

 

Merci, Monsieur Inada, de ce régal et à bientôt.

 

 


Restaurant Inada, 73 rue de la Source, 1060 Bruxelles

T°: 02/538.01.13

www.inada-restaurant.be

 

 

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