ACCOMODATION , MON OEIL !

 

 

Le long

d’un mur

du hameau

de Bardejean

 

 

 

 

 

 

 

Bardejean, un hameau de la colline à l’est de Lamalou-les-Bains, sert de point de départ à la montée crapahutante vers Capimont, nous y reviendrons. Le long d’un mur de parpaings, quelques iris sauvages nous attendaient. C’est joli, non.

 

Tant qu’on y est, pour nos iris à nous, rappelons que la couleur dépend de deux pigments (ou de leur absence). Chez moi, l’iris est gris, mais il prend des tendances un peu plus vertes lorsque quelque chose m’intéresse, me passionne ou m’excite. Enfin, on me le dit.

 

Bien sûr, l’iris est contractile et c’est lui qui détermine la quantité de lumière qui va frapper notre rétine, en adaptant la taille de son orifice central, la pupille. On entend parfois dire qu’il s’agit d’accomodation. Ceci est une erreur.

 

L’accomodation est une modification de la courbure du cristallin de l’oeil (sa lentille en fait) permettant d’obtenir une image nette à des distances différentes. Elle s’obtient par un changement de tonus du corps ciliaire (les muscles de Brücke et de Müller).

 

Il faut dire que l’accomodation est plus difficile en cas de faible lumière. Donc, souvent les deux mécanismes vont de pair. Vous voyez, il y a moyen de faire le pont entre les deux notions car tout fait farine au bon moulin.

 

Cherchez, il y a une astuce !

 

 

 

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