GERONA VUE DE SES REMPARTS

 

 

 

 

 

Depuis les « Indigetes »

et jusqu’à nos jours

 

 

 

 

Cette peuplade d’Ibères, très rude même en été, fut la première à occuper ce coin de « Catalogne sud ». Ensuite, ce fut Pompée qui y construisit des systèmes de défense contre son opposant Quintus Sertorius (oui, celui de Pierre Corneille), au premier siècle, sous la République de Rome. Gerunda était née. Son lien avec Emporiae (le futur Empuriès), comptoir commercial des Phocéens, permettait de connecter son territoire, essentiellement urbain et puis agreste, avec les voies de commerce maritime. Elle vécut de très près la deuxième guerre punique.

 

Après la chute de Rome, et avant l’invasion arabe, ce furent les Wisigoths qui la dirigèrent. C’est ce sacré Charlemagne qui en fit la reconquista (785) tandis que, autre fait saillant, Philippe III (le Hardi) la ravagea à l’automne 1285 au cours de sa guerre contre l’Aragon, avant d’y périr lui-même, apparemment emporté par une maladie infectieuse. Elle fut ensuite assiégée plusieurs fois par les Français, notamment à la fin du XVIIIème siècle et les troupes de Napoléon la firent tomber en 1809. Elle devint ... préfecture du département du Ter lorsque la Catalogne fut intégrée à l’empire.

 

Les remparts furent largement détruits au XIXème siècle, non pas pour des raisons militaires, mais pour permettre l’expansion citadine. Ils entouraient sinon le Barri Viell, et son fameux quartier juif, un des mieux conservés du sud de l’Europe. Tant les murailles que la vieille ville elle-même sont en cours de rénovation constante depuis plus de 30 ans, et je dois dire que le résultat en vaut la peine. C’est fait avec goût et la végétation luxuriante y joue constamment avec la lumière : ce n’est pas encore les jardins du Generalife mais on s’y sent bien.

 

 

Nous aimons à nous promener sur ces « Muralles ».

 

 

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