IL PEND À PRÉSENT

 

 

 

 

 

 

 

 

Au bout de

la rue Blaes,

y’avait un

commerce

de masques.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A un jet de sagaie du Vossenplein, une double maison marollienne abritait un bric-à-brac ahurissant de masques et statuettes africaines, neuves et anciennes. En permanence, on soldait à 50 % (pour le printemps, pour la mi-carême, pour le Carême plein, pour la Trinité, pour le début du Kippur, pour la fin du Ramadan ...). J’ai acquis là en échange de quelques dizaines d’euros de bien jolis exemplaires.

 

Certains masques africains sont aisément reconnaissables (les élégants Dan ornés de cauris, les Bété anguleux, les Baoulé à chignon, les Fang allongés, les Gouro, les Kran en forme de casque, les Ekuk de la tribu Kwélé, les séduisants Punu ...), d’autres beaucoup moins.

 

Celui que je vous présente ici a « traîné » sur un meuble pendant près de deux ans. Je lui ai enfin trouvé une place, au-dessus de la porte de mon salon. Le visage, noirci et allongé, est souligné d’un trait blanc, creusé dans le bois. Il y a une crête cimiaire, les oreilles sont marquées et les dents très prognathes. Mais d’où vient-il ?

 

Je fais appel aux deux Marc qui apparaissent regulièrement dans ce bloc et à qui je rendrai d’ailleurs bientôt visite. Le premier, ami indéfectible, est un fanatique de vieux masques. Le deuxième, grand connaisseur en vin, possède des attaches en Afrique australe : identification ?

 

 

 

 

« Ohlélé, ohlala, on est toujours là, pour la bamboula »

chantait Dolto ! 

 

 

 

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