GROS PLAN SUR ...

Exquis statif, délicieux élan ... (voir S. Gainsbourg)
Exquis statif, délicieux élan ... (voir S. Gainsbourg)

 

 

 

Demain,

nous mettons

deux rosés

et deux blancs

en bouteille :

stress !

 

 

 

 

 

Elaborer du rosé est un pari risqué pour une petite structure comme la mienne, surtout si on essaie de faire un « rosé de gastronomie ». Il faut des raisins beaucoup plus mûrs que pour les rosés « technologiques », mais pas trop quand même, et puis, on n’est jamais sûr de le vendre : une année, les clients en demandent, la suivante non. C’est affaire de climatologie et de mode.

 

Quant au blanc, ma vigne principale est perdue au milieu de coteaux infestés de sangliers et la vendange est aléatoire, au mieux. Ainsi, je n’en ai pas eu en 2012, alors que la demande est grande pour cette Cuvée Civale.

 

Depuis trois-quatre jours, je cours de gauche et de droite. Jugez plutôt : deux couleurs de capsules, les bouchons en verre, les « mariannes » thermorétractables, les surcapsules en étain, quatre étiquettes différentes, deux types de bouteilles, quatre types de cartons, des palettes (euro à l’export, WMF pour le stock), le film plastique étirable, les affichettes signalétiques, les documents douaniers ... tout cela doit se retrouver au même endroit, au bon moment, et provient de fournisseurs multiples. En outre, la veille, le hangar de l’embouteilleur est occupé par un autre domaine, que nous ne devons pas gêner, et le lendemain, il faut que la place soit libre pour le collègue suivant !

 

Et je ne parle pas du vin : on le déguste une dernière fois, on ajuste le taux de gaz carbonique etc .... Or, cette année, il y en a beaucoup. Il faut donc dégazer un peu.

 

Entretemps, à mes moments ... perdus, j’étais allé récupérer dans le grenier le statif photographique que je ne trouvais plus depuis mon déménagement (9 ans déjà). Bien plus, ses différents composants avaient été emballés séparément (réflecteurs, colonne, chariot coulissant, plan de travail, faisceau électrique ...) et je ne m’en étais plus servi depuis longtemps en Belgique avant mon départ. Il faut dire que le scanner a souvent remplacé la copie sur statif.

 

Après trois quarts d’heure passés sous les combles, je suis ressorti crasseux (toiles d’araignées +++) mais vainqueur ! Un bon petit coup de décrassage, de l’huile siliconée sur les coulisses, du « Miror®»  - équivalent français de notre

Sidol – sur les chromes et le tour était joué. J’ai mis des lampes « basse consommation » : avec les corrections de la « température » de l’éclairage dont on dispose maintenant, cela fonctionne très bien.

 

Et maintenant, la révélation ! Ceux qui connaissaient le Quartier de la Chasse à Etterbeek, et les rues proches de la Paroisse Saint-Antoine, se souviennent d’un marchand de matériel photo à l’humeur changeante mais qui connaissait bien son métier, à l’enseigne de « Photo Beyens ». C’est lui qui m’avait vendu ce bidule, il y a sans doute pas loin de 40 ans.

 

Devinez la provenance : DDR ou même Tchécoslovaquie, je ne me souviens plus bien. Bon, le côté esthétique n’était pas « top », surtout comparé au reste de mon matériel, de l’Olympus à l’époque qui soignait très fort le look. Mais c’est du ZÔLID.

 

A propos, l’illustration montrée ICI a été obtenue grâce à ce montage. Il s’agit d’une plaquette latérale d’un couteau Laguiole artisanal obtenue dans une défense fossilisée de mammouth, arrachée aux glaces de la toundra sibérienne, et datant de 10.000 ans environ. Je ne veux aucun objet en ivoire d’éléphant, à cause de la contrebande. Mais ici, le pachyderme est mort depuis très longtemps et il y en aurait des milliers sous la glace, de même qu’en Alaska d’ailleurs.

 

 

A moins qu’on ne se trompe !

 

 

 

 

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