ON VA PRENDRE DE LA BRIOCHE

Diplômée du premier coup !
Diplômée du premier coup !

 

 

 

 

 

Christine est en haut,

qui fait du gâteau ...

 

 

 

 

 

 

 

 

La Civale est fusionnelle en couple et mère-poule en famille, una mamma ! Parfois, cela étouffe un brin, mais au moins on est certain de son affection, pas de doute. Moi, je m’adapte ... ou je râle un peu, c’est selon. Ses filles se moquent gentiment d’elle par moment, mais lui rendent aussi son amour ... à la manière des djeuns.

 

Son aînée lui a offert un coffret-cadeau pour son anniversaire, qui permettait de choisir à sa guise un stage de pâtisserie chez Olivier Bajard, ce qui n’est déjà pas si mal. Mais la « cerise sur le gâteau », c’est que le Champion du Monde de Pâtisserie donne lui-même les cours, en personne, samedi après samedi. Ce fut une idée de génie !

 

J’ai donc choisi avec elle (hi, hi). Pas les macarons, elle est au top – I mean it.

 

Pas les pizzas salées-sucrées, la sua famiglia proviene dell’ Italia e stiamo apprendendo la lingua.

 

Mais oui, bien sûr : speriamo mangiare cornetti e anche « BRIOCHE ».

 

Ce matin donc, réveil à sept heures. A huit heures, légèrement pomponnée, cintrée dans une tenue noire, tablier dans la sacoche, elle prit la route, très excitée.

 

Moi, je l’ai rejointe vers midi. L’atelier, en dehors de Perpignan sur la route de la Côte Vermeille, me connaissait déjà comme client du magasin de détail, une véritable Caverne d’Ali Baba (au rhum bien sûr) et les Quarante Bouffeurs ! Cette fois, c’est en tant que reporter-photographe que j’ai franchi les portes, sans m’arrêter au comptoir (dur-dur) ni passer par la case départ.

 

Et bien m’en a pris : plein de meufs, de tous âges ; quelques keums aussi et ... le fils Bajard lui-même, en apprentissage comme les autres. On a dégusté quelques vins doux à la fin – les nôtres en fait – et le « fiston » n’était pas en reste pour biberonner. Brave petit gars !

 

Bilan : (i) un petit déjeuner archi-copieux et délicieux – m’a-t-on dit, (ii) un joli tablier armorié, (iii) une « tropézienne » faite soi-même, (iiii) plusieurs brioches au sucre (hélas avec un peu d’extrait de fleur d’oranger*), (iiiii) une brioche 4 personnes cuite à point au moment-même, (iiiiii) une boule de pâte à cuire chez soi le lendemain en guise de TP, (iiiiiii) un certificat et - SURTOUT - tout le

savoir-faire d’un grand maître-pâtissier.

[* : moi, il ne m’en faut pas trop de cet arôme mièvre, mais tout le pourtour de la Méditerranée en est friand: « C’est bon comme là-bas, dis ! ».]

 

Il faudra maintenant qu’elle retourne pour apprendre

à faire les croissants (gli cornetti) et autres viennoiseries.

Je la sens en effet devenir aficionada

et j’avoue que je préfère cette passion à la tauromachie,

même si elle revenait au paddock avec les oreilles et la queue !

 

 

 

 

 

 

 

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