JE TIENS LE DERNIER !

Belle langue, le français !
Belle langue, le français !

 

 

Oui, je le tiens,

mon dernier blog

de janvier.

 

 

 

 

Ce matin, sur le coup de 6 h 30’, je suis allé « préparer » la cave. Le camion venait enlever mon vin pour la mise de mardi prochain (on en reparlera) et il fallait donc faire place nette : 23 mètres de tuyau, 3 cuves à solder et surtout, rien par terre qui puisse gêner la manoeuvre, car on finit toujours par éclabousser un peu ou renverser quelque chose. Et le débit de la pompe est de 100 hl de l’heure, ce qui fait quand même 2,7 litres à la seconde. Il vaut mieux ne pas être trop maladroit !

 

A 8 h 45’ pétante, le camionneur est reparti, chargement effectué. Je suis allé le rejoindre à Rivesaltes, lieu de la mise en bouteille, pour effectuer le dernier prélèvement, qui devait impérativement arriver au labo avant 11 heures – les batteries d’analyse sont automatiques et, en hiver, ils ne lancent qu’une série par jour. M. Perkin-Elmer a ses exigences économiques.

 

En rentrant vers midi, il ne restait qu’une place sur le parking du village, sauf à côté d’une épave à moitié carbonisée – cela arrive de temps en temps depuis 2013, jamais auparavant – et j’ai préféré éviter celle-là. L’emplacement libre était délimité, à sa gauche, par un véhicule qui empiétait de quelques centimètres par rapport au marquage au sol matérialisant les places de parking. A droite, le conducteur s’était rangé de travers, et l’épaisseur d’un demi-pneu trop loin. Toutefois, les emplacements sont larges et je me suis garé bien dans l’axe. J’ai pu extraire mon gros ventre par la portière de gauche, et sortir du siège passager un casier de bouteilles servant aux échantillons, de la taille d’un « bac de bière ». C’est vous dire si j’étais quand même au large. Pour les Français, un « bac de bière » désigne chez nous un casier en plastique rigide pouvant contenir 24 bouteilles de 25 cl ou de 33 cl. C’est la dose quotidienne d’un conducteur d’autocar scolaire en Belgique !

 

Quand j’ai repris mon véhicule, l’après-midi (j’ai passé le contrôle technique, sans aucun défaut, après 13 ans et 374.000 km), il y avait 3 griffes en H dans la portière droite (clef ou tournevis, acte volontaire) et un mot sous l’essuie-glace.

 

Mon « voisin » de droite, non content

de ne pas savoir se garer correctement,

était en plus un mauvais coucheur.

On passera sur la faute d’orthographe,

il a quand même écrit huit mots !

 

 

 

 

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