PLUS DANGEREUSE QUE CELLE D’ECHTERNACH

 

 

Les pénitents d’Echternach et leur  « festination procrastinative » ne me dérangent pas. 

Les hésitations de la chenille processionnaire du pin bien.

 

 

 

 

 

Cette sale bête, la larve du papillon – pas très beau – Thaumetopoea pityocampa, possède en effet des poils TRES allergisants, provoquant chez nous de l’urticaire, de l’asthme et de grosses conjonctivites. Pour les chiens qui s’en approchent, c’est pire encore, car l’oedème et la nécrose de la langue qui s’ensuit les empêche de s’alimenter et on doit régulièrement les euthanasier.

Elle a une prédilection pour le pin maritime et le pin d’Alep, tout en ne dédaignant pas le cèdre.

En cas d’infestation massive d’un arbre, celui succombe à la consommation énorme d’aiguilles occasionnée par les chenilles, mais aussi à la porte d’entrée qu’elles représentent alors pour d’autres maladies, ravageurs et parasites, du fait de l’affaiblissement général de l’individu.

Il existe une manière « élégante » de combattre ce lépidoptère, le B. thuringiensis var. kurstaki. Les toxines de ce bacille entraînent la mort de la chenille, après pulvérisation. On sait également que le bouleau leur sert d’épouvantail.

Les insecticides ... bof-bof.

Pour des surfaces plus petites : échenillage mécanique, pièges (après incitation aux phéromones), chalumeau et Javel.

Ce cocon-ci a croisé mon chemin – ou plutôt l’inverse – au haut de la falaise de Leucate. J’en ai régulièrement à la « vigne du casot » également, à Saint-Paul-de-Fenouillet.

 

Sales bêtes !

 

 

 

 

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