VERS LA VANOISE

 

 

Une autre

belle vue

panoramique

alpine

 

 

 

 

Après nos nombreux clichés et récits tarins - car c’est bien toute la Tarentaise qu’il nous a fallu parcourir, entre Albertville, Moûtiers et enfin Bourg-St-Maurice - c’est vers la Vanoise que nous promenons notre regard.

 

Je pense que, plein champ et en forme de « dent », vu d’ici, c’est la Grande Motte et son glacier, au sud de Tignes, que nous apercevons. Dans le fond, le point culminant du département de la Savoie, la Grande Casse, sert d’avant-scène à tout le massif du Mont Cenis, frontière vers l’italie.

 

Sur le flanc gauche du cliché, l’Iseran avec Val d’isère, laisse se reposer chamoix et bouquetins. C’est sans doute là que Léon a dû faire le plus de kilomètres sur des lattes, et notamment de splendides randos avec guide. C’est aussi là, à l’âge bête, qu’il a décidé que ce sport bourgeois et polluant ne lui convenait plus, état d’esprit qui a duré quelques années. Je pense que la vraie raison était que, grandissant enfin plus vite et ne trouvant plus immédiatement son équilibre naturel, ses progrès se faisaient plus difficiles.

 

Pour le côté polluant, je n’ai pas changé d’avis, bien au contraire. Quand il m’arrive de rechausser, avec beaucoup de plaisir même si je vais beaucoup moins vite, je me prends à rêver d’un ski où tout le monde accepterait de faire d’abord la montée à « peau de phoque », même si ce sont maintenant des écailles en polymères synthétiques, avant de redescendre. C’est évidemment toute l’industrie des remontrées mécaniques qu’on supprimerait. Mais on pourrait peut-être compenser en développant le personnel d’accompagnement : guides et instructeurs. Plutôt que de payer très cher le droit de s’asseoir sur un « tire-fesses » - en voie de disparition d’ailleurs – on se ferait encadrer par des professionnels pour des budgets similaires.

 

Utopie, quand tu nous tiens !

 

 

 

PS : et, à propos de tire-fesses, l’image d’Epinal du joli moniteur en anorak rouge et badge de la station, dévalant dans un parallélisme impeccable les pentes les plus ardues, lui fait une réputation de gaillard des plus enviables. Moi, je n’ai jamais été dragué par un « mono ».

 

 

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