ON PEUT VRAIMENT RIRE DE TOUT

 

 

 

 

Je présente mes excuses à tous ceux

qui ne pensent pas comme moi.

Je n’ai pas la prétention d’être

un humoriste professionnel mais

j’espère parfois être un plaisantin,

cynique, mais distrayant.

 

 

 

 

 

 

 

Deux informations en provenance de la grande presse italienne tombent à l’instant sur mon écran : le décès de l’immense maestro milanais Abbado à l’âge de 80 ans et la venue au monde d’un petit François (Francesco), du giron d’une jeune nonne d’origine salvadorienne ayant prononcé ses voeux dans un couvent des Petits Disciples de Jésus à Rieti, en plein territoire historique des Sabines.

 

D’après les tabloïdes, on aurait observé le beau chef d’orchestre au Salvador au tout début du printemps : il accompagnait le président de la république française dans un voyage officiel, au cours duquel il a brandi sa baguette pour la dernière fois, créant pour l’occasion un opéra très apprécié,  l’Enlèvement des Sabines, avec un livret inédit de Mme Trierweiler d’après le récit de Plutarque et sur une musique de Carla Bruni. Les mélomanes ont dû se régaler !

 

Bien sûr, les mauvaises langues et la presse à scandale mettront en rapport le séjour de soeur Roxana Rodriguez dans son pays d’origine à cette époque – il y a environ neuf mois – et l’heureux événement, indiquant que les musiciens d’âge très mûr avaient souvent des retours de flamme, signe de leur énergie vitale et des bienfaits des harmonies sur leur virilité. Le grand Karl Böhm lui-même avait eu un enfant à un âge très avancé – du moins, la maman était arrivée à le lui faire croire.

 

Moi, je fais simplement remarquer

que le prénom que Roxana a choisi

pour son fils est Francesco, et non Claudio !