NIKON SE PENCHE SUR ANTIOCHE

Premier  essai
Premier essai

 

Oh , bien sûr,

on n’est pas encore

en macro !

 

 

J’évoquais l’autre jour mon intérêt pour tout ce qui touche aux Templiers. Cette illustration vous en apporte la preuve. J’ai fouillé le grenier avec application depuis quelques jours, à la recherche ce qui, parmi  mon matériel photo, n’avait pas été vendu d’occasion en quittant la Belgique. J’abandonnais en même temps l’argentique, à contrecoeur je le concède.

 

J’ai ainsi remis facilement la main sur la colonne à copier : le socle, la colonne en acier, les deux lampes et leurs abat-jours (le « s » final est facultatif), mais j’ai eu beaucoup plus de mal à retrouver le charriot curseur sur lequel on fixe le boîtier et qui permet de le monter et le descendre en douceur. Je n’ai disposé des clés de mon domicile catalan que 6 mois après mon arrivée dans la région et j’ai dû tout entasser à la hâte lors de mon déménagement, certains cartons n’ayant toujours pas été ouverts. Je ne vous parle pas du caractère indispensable d’objets dont je n’ai pas eu besoin depuis presque 10 ans.

 

A présent, tout a été dépoussiéré, regraissé et la glissière fonctionne ... mieux qu’avant. Même si le scanner à diminué l’utilité quotidienne de l’engin, je suis très heureux de pouvoir refaire un peu de macrophotographie. Je me suis dès lors mis en quête d’un objectif adéquat en seconde main. Ils souffrent peu et vieillissent donc bien, d’autant que les « mordus » changent souvent de matériel. Moi, c’est l’inverse : j’aime à perfectionner le maniement de ce que j’ai déjà. Les progrès réalisés (luminosité, piqué, vignettage, profondeur de champ ...) vont me permettre de me passer de soufflet, si je trouve un 60 mm ou un 90 mm convenable. Pour ce genre d’exercice, pas même besoin de mise au point automatique ; elle est d’ailleurs souvent trop peu précise quand on travaille dans cette direction-là.

 

Pour ce coup d’essai, avec une focale standard fixée à 45 cm du sujet et deux lampes basse consommation, je vous montre la jolie croix pattée que l’atelier des Durand (voir leur site) avait réalisée pour moi en lieu et place de l’abeille traditionnelle,  il y a une demi-douzaine d’années. J’ai malheureusement laissé échapper le couteau et la plaquette d’ébène s’était ébréchée à son pied. On me l’a remplacée, et j’ai fait mettre deux mitres sur ce qui était jadis un « plein manche ». C’est plus prudent.

 

A propos : ils devaient me réaliser un modèle « super deluxe » que je me serais offert pour mes 55 ans. Hélas, le forgeron qui réalisait leur acier Damas devant partir à la retraite, il s’était mis à former un apprenti pour lui succéder. Celui-ci n’est pas resté longtemps, les horaires parfois « contraignant » de ses fonctions ne lui convenant pas, surtout en période d’été où les touristes aiment à le voir à l’oeuvre. Il y a des ouvriers singuliers !

 

Son successeur a mis pas mal de temps à assimiler la technique et le couteau aurait pu m’être proposé ... pour mes 56 ans. Là par contre, c’est ma petite enveloppe budgétaire qui ne pouvait plus se permettre ce cadeau royal. Les frères Durand, Honoré et Christophe, ont accepté de conserver toutes les pièces du couteau, et notamment le joli ressort en Damas au logo de la Coume Majou, en attendant des jours meilleurs. Ils me factureront alors la main d’oeuvre au « tarif du jour », comme le homard « d’après arrivage » au restaurant, et j’aurai ainsi mon self-present ... un jour !

 

Je profite de ce blog pour les remercier une fois encore, pour leur souhaiter mes meilleurs voeux pour 2014, ainsi qu’à Honoré Durand père, et pour vous inciter à aller voir de ma part leurs ateliers et le travail réalisé quand vous serez de passage en Aveyron.

 

Je crois que vous serez séduits, comme moi.

 

 

 

Écrire commentaire

Commentaires: 0