LE GRAND MANÈGE DE LA RÉPUBLIQUE

Je ne fais pas allusion au manège de nos hommes politiques : l’un nous avait présenté sa « future première dame » chez Mickey ; l’autre, c’est en scooter et casque dégraffé qu’il rejoint sa belle !

Je dois vous avouer que l’attirance qu’exercent sur les jolies femmes ces monstres d’orgueil et d’immoralité que sont les politiciens de l’ère moderne me laisse pantois. Par contre, je pense sincèrement que leur vie privée leur appartient. En revanche, ils briguent des mandats qui sont éprouvants, et il me semble que, pendant la durée de leur charge, ils seraient bien inspirés de garder leurs forces pour diriger l’état, plutôt que de les disperser dans la soie, le satin et les dessous coquins. C’est juste un avis.

Et un autre « coq-à-l’âne » : le manège installé Place de la République a fait l’objet de mon deuxième amour pour la photographie. Depuis que frère, ami et compagne m’ont offert mon nouveau boîtier  - l’autre était très bien mais commençait à fatiguer et offrait beaucoup moins de possibilités – rare est la journée où je n’enferme pas de nouveaux pixels dans la boîte. A ma période « argentique » avait succédé une espèce de no man’s land durant lequel je me contentais de « prendre des photos » utiles (à mon blog notamment). A présent, j’ai repris goût à la photographie, créatrice ou esthétique. Oh, pas artiste, le Léon. Non, simplement observateur amusé et technique (j’ai quelques notions d’optique).

Remarquez que j’ai bien veillé à ne pas faire figurer trop de visages reconnaissables – la jurisprudence sur la protection de la vie privée évolue sans cesse – et que le piqué très satisfaisant de l’objectif offre un contraste intéressant par rapport au léger flou engendré par le mouvement rotatoire du camion de pompier à l’avant plan. C’était au 25^ème de seconde.

Bon je vous laisse : la rue Jean Goujon m’appelle,

car Yann leur a dit qu’il sentait naître en moi le nouveau Doisneau.