POUR LES “DAY TRIPPERS” PARMI VOUS

Extrémité du Canal de la Robine
Extrémité du Canal de la Robine

C’était en 1965

et la Beattlemania

battait son plein.

A Coume Majou,

la plupart de nos

excursions durent un jour.

Mais c’est un « full trip »

à chaque fois.

Qui est la “big teaser”?

 

 

Cette fois-ci, elle m’ont bien eu (elles = Christine et Alison). Le petit guide des randos décrivait une promenade d’agrément, longue de 13,5 km avec plusieurs variantes, au départ du parking de la gare de Port-la-Nouvelle, un terminal pétrolier sans trop de charme sur l’emplacement des anciens salins de l’Etang de Bages. En fait les trois premiers kilomètres, et ipso facto les trois derniers aussi car on revient par le même chemin, sont une marche forcée sur la berge d’un bief qui mène à la première écluse du Canal de la Robine. Cete portion ne présente qu’un intérêt assez limité (vue sur le port pétrolier et sur les vestiges désaffectés des bassins salants), d’autant qu’un autre emplacement de parking existe ... à l’extrémité opposée de la ligne droite menant aux portes de l’écluse. Mais une fois là, par contre, cela vaut réellement le déplacement.

 

La région a aménagé le site récemment (voir ICI) et cette Réserve Naturelle de Sainte-Lucie, entre la Méditerranée et l’île, regorge de choses à voir : anciens bâtiments de ferme ayant servi du temps de ses vignobles (jadis prospères), constructions datant de l’exploitation du sel de mer, porcheries ... ainsi bien sûr que la faune (flamants, foulques, pétrels, goélands, guillemots, mouettes, sternes, bergeronettes, martin-pêcheurs, ibis, avocettes, colverts, sarcelles, corneilles, éders, étourneaux, hérons, cormorans, sangliers, chevreuils et ragondins ....) et beaucoup d’essences de conifères ou de feuillus (épicéas, pin d’Alep et pin maritime, chêne vert et chêne liège, érable, hêtre ...). Ce sont deux paires de jumelles de fort grossissement qui ont permis à ces dames – bigleuses – de se rincer l’oeil, tandis que moi j’utilisais la plus longue focale d’un zoom, inutilisable quasiment à main levée (surtout avec un « petit capteur ») et insuffisante pour prendre des clichés intéressants, à cette distance.

 

Nous avons cependant « bouclé la boucle » en passant à mi-chemin par le Roc St Antoine, point culminant avec ses 39 m d’altitude. Je compte fermement retourner ici à vélo – c’est autorisé et le chemin, en site propre et souvent clôturé, semble s’y prêter, surtout lorsque les parties sablonneuses ont vu un peu de pluie.

 

Le coucher du soleil nous a surpris

au niveau de l’Anse de Cauquenne, face au rivage donc :

splendide vue avec de nombreuses escouades de flamants

        ils sont partout  –

pointant leurs silhouettes élancées dans le contre-jour.

 

 

 

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