BLEU D’AZUR SUR SIGNES

La "chèvre"
La "chèvre"

 

 

Comme je

vous le racontais (ICI),

les jours de

l’avant-Saint-Nicolas

nous virent au

Brûlat du Castellet,

chez Agnès et Christophe

qui savent être

des hôtes subtils.

 

 

 

 

Outre les visites de la cave, toujours riches d’enseignements pour moi car la maîtresse des lieux, de formation scientifique pourtant et très cultivée – cela ne va pas forcément ensemble – reste ouverte à une forme d’ésotérisme qui m’est totalement étrangère, nous y reviendrons, un attrait supplémentaire de cet accueil sympathique est ... la chèvre.

 

On désigne ainsi une ancienne chèvrerie, totalement retapée en un gîte douillet, à l’écart de l’habitation principale, sur le flanc de la « colline des odeurs », comme je/on l’appelle, et au coeur des vignes. L’endroit est magique à plus d’un titre et il me rappelle des bons souvenirs s’étalant depuis mes premiers « squats » avec la Loute et mon setter jusqu’aux visites plus récentes, qui ont charmé Christine également.

 

Imaginez une dizaine d’hectares de vignes : j’en ai vu planter certaines, j’en ai vu greffer d’autres, j’y ai taillé quelques règes au début des années 2000, et des pins partout (Alep, parasol, maritime ...). Imaginez tantôt la terre blanche, forte de ce calcaire presque crayeux et parsemé de galets roulés, tantôt des argiles mélangées : une pédologie très différentes des sols plus rouges de Saint-Cyr, des collines boisées du haut de la Cadière ou des argiles du bas de la Cadière, des sols plus lourds du Plan, du Beausset, de la montée vers le Castellet ... Imaginez surtout l’étoile du Berger qui s’allume, Vénus appelant à elle ses amants de la terre, fourbus après un après-midi au champ (Ô fortunatos nimium etc ....), puis le charriot, et le double V ... Imaginez enfin les bûches (calibrées svp !) qui crépitent dans la cassette de la cheminée – on dit « insert » maintenant – et le doux Génépi de couleur turquoise qui vous chauffe le ventre.

 

Ici, je vous montre le cabanon irradié du soleil de midi (4 décembre 2013), son cyprès d’Italie, Signes et les premiers contreforts de la Sainte-Baume à la ligne d’horizon.

 

Merci aux époux Henry,

et merci, par-delà le temps,

à la famille Hocquard de leur hospitalité.

 

 

 

 

 

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