VOILE LATINE À BANYULS

Barque catalane aux couleurs "Sanc et Or"
Barque catalane aux couleurs "Sanc et Or"

 

 

Belle catalane

à l’amarre dans

la marina banyulenque,

voile latine carguée

et bouge manquant :

plus d’anchois

ni de sardine

à bord.

 

 

 

 

Météo France, si généreuse en mauvaises nouvelles depuis quelque temps, annonçait une dégradation des conditions climatiques sur le département cet après-midi. C’est donc après le petit déjeuner que votre serviteur a pris le volant pour conduire Christine et son « Tonton » vers les quais de la Côte Vermeille. Il faisait grand beau (15°C) avec une brise d’intensité moyenne sur les jetées de Banyuls, quasiment désertes. Les oeuvres de Maillol ne se gelaient pas le cul comme dans le Jardin des Tuileries, la grossièreté est de Renaud Séchan, et le chef – déjà plusieurs fois mono-étoilé de manière éphémère – qui avait fait un bref passage à Maury s’affairait dans sa cuisine-aquarium en bordure de l’avenue du Fontaulé, près de l’antenne catalane de l’institut océanographique. Sur le coup de midi vingt, les couverts sont mis mais aucun dîneur ne s’est présenté. Je le salue d’un petit hochement de tête discret – nous nous sommes croisés deux ou trois fois en Fenouillèdes – et passe mon chemin : sa table ne figure pas parmi nos clients et l’enveloppe « restaurant » de mes budgets « clientèle » est de toute façon à son niveau le plus bas (la cave serait une comparaison humoristique).

 

A l’arrière-plan, vous distinguez la partie nord du village et, tout à fait à l’horizon, les hauteurs derrière Cosprons, patrie des meilleures vignes de l’AOP Collioure.

 

Ce que j’en pense : « Noël à Cosprons, toujours bon pochtron ! »

 

 

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