ENTRE METS ET PALINDROME : UNE PREMIÈRE VISITE À MÈZE

22 décembre, peu après 17 h
22 décembre, peu après 17 h

 

Cela plairait à Jung : Mèze m’évoque irrésistiblement la

cité palindromique

des Alpes Maritimes,

Èze,

et les délicieux hors d’oeuvre variés grecs,

le mezzé.

 

 

 

Pour une raison confuse, j’associais ce village à la ville de Pèzenas, allez savoir pourquoi. Finalement, profitant de notre présence sur le flanc continental du Mont Saint-Clair, nous avons décidé de contourner l’étang de Thau et d’aller de visu nous rendre compte de ce que Mèze représente réellement.

 

Ce fut un enchantement, à une bonne heure de route de chez nous. Il y avait kermesse sur la Place de la République, et chichi ainsi que churros remplacèrent dans nos estomacs les smoutebollen de mon enfance. Le château édifié au 17ème siècle par la famille Muret, passé dans les mains des De Girard, devint bien communal en 1995. Il a été entièrement restauré et rendu au public cette année. Le port de plaisance respire le calme et la tranquilité, surtout lorsque l’un ou l’autre bateau y rentre à la voile, le soleil couchant lui réchauffant le dos et teintant d’orange et d’ocre tout le panorama. En bordure de la marina, nous avons même repéré un restaurant qui pourrait convenir à nos vins : les Héraultais acceptent parfois de boire catalan.

 

De l’autre côté de la bourgade, face aux parc à huîtres de l’étang (ceux de Bouzigues notamment), l’ancien mur d’enceinte domine l’eau de la hauteur de ses remparts et offre une très belle vue sur Sète, sa corniche, son quartier du Lido et le « cimetière des pauvres ». On s’y est permis un petit cliché (à tous les sens du terme) de coucher de soleil.

 

 

Il me tarde d’y retourner pour flâner plus longtemps au gré des ruelles

et grignoter une dorade le long des amarrages.

 

 

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