SOUTHERN UPLANDS OU BIEN THE HEBRIDES

Caol Ila 1991 et des creuses
Caol Ila 1991 et des creuses

 

 

 

 

En ce jour commémoratif de

la catastrophe aérienne 

de Lockerbie

(21 décembre 1988),

mes pensées vont

deux fois vers l’Ecosse.

 

 

 

 

 

 

 

Le village de Lockerbie, non loin de Glasgow et de Dumfries, me ramène à notre chèvrière préférée. Elle est née dans la ville de Rabbie Burns – lui pas, c’est vrai – et y a vécu trois ans avec sa grand-mère, avant que le destin ne l’amenât vers Overijse ... pour que nous pussions la rencontrer, bien plus tard. Hullo to you, Alison lass, on this very first day of Winter. See you at Yuletide.

 

Et Mr Morrison, qui m’a accueilli à Bowmore pour la première fois en 1992, me ramène vers l’île de Islay. A la fin de cette toute première visite, il m’avait invité à déjeuner au Harbour Inn sur le port de Bowmore ... et j’avais décliné. J’y suis allé manger le soir par contre, avec la mère de la Loute, mais à mes propres frais : Léon le chroniqueur n’avait rien d’un pique-assiette. C’est sans doute pour cela que je détonnais (avec deux « n ») un peu dans ce milieu de profiteurs. Cest là que j’ai découvert les beignets d’huître au whisky.

 

Aujourd’hui, ce fut un malt Caol Ila de 1991 (millésime de la Loute), mis en bouteille après 19 années, qui fit notre bonheur. Les huîtres, des grosses (à 5,80 € le kilo chez le producteur), se rétractent dès qu’on les touche. Elle sortent du vivier où je suis allé les chercher à Leucate mais ce sont sans doute des Bouzigues, arivées la veille de l’étang de Thau par camion frigorifique, comme leurs congénères. La pâte à beignet a été confectionnée par mon marmiton préféré (la Civale) et le jaune de son oeuf m’a servi à monter une mayo sans vinaigre, agrémentée de Worcester sauce, de quelques câpres écrasées et d’une bonne rasade du même malt. J’ai choisi de l’huile de tournesol toute neuve, car elle tient bien la chaleur, et j’ai plongé mes huîtres dans la friture très chaude (190°C), puis les ai laissées frémir à 160 °C. Le whisky dans nos verres a été réduit de moitié à l’eau fraîche (46 vol % à l’origine) : perfect !

 

Après cela,  un petit peu de Saint-Marcellin fermier

et zou ... derière mon clavier pour vous faire ce récit.

 

 

 

 

Écrire commentaire

Commentaires: 0