CARNOULES À TOUTE VAPEUR

Une belle "4.B 9"
Une belle "4.B 9"

 

 

 

Depuis Marseille,

le chemin de fer

a atteint Nice

en 1864.

 

 

 

 

Deux années auparavant, il s’arrêtait à mi-chemin, dans le bourg de Carnoules, qui a dû sa prospérité au rail. Un important dépôt, comptant jusqu’à 100 machines et plus de 500 cheminots à sa période de gloire, s’est installé là, d’autant qu’une autre ligne, filant vers Brignoles et Saint-Maximin, vint ensuite renforcer l’affluence des voyageurs. Les marchandises nécessitaient des entrepôts et le trafic voyageur faisait halte assez longuement à midi et le soir, pour que le buffet de la gare puisse sustenter les passagers.

 

Lors des mouvements sociaux de 1920, déclenchés par l’inadéquation grandissante entre le coût de la vie (inflation liée à la crise financière) et les salaires qui stagnaient, les gens du rail prirent une part importante au soulèvement, soutenus par la population d’ailleurs.

 

C’est sous le Front Populaire que les compagnies ferroviaires sont nationalisées.

 

Ensuite, au cours des années ’60, l’électrification progressive du réseau va rendre inutile le dépôt. En guise d’hommage, une belle machine, de type « 4.B 9 » pour les connaisseurs, ayant effectivement servi ici de 1918 à 1930, a été installée en bordure de la D97, où je me suis arrêté.

 

Je n’ai pas croisé la femme du chef de gare,

on m’a dit qu’elle était occupée ailleurs  ...

 

 

 

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