NOUS SOMMES VRAIMENT RESTÉS SEULS ....

 

 

 

 

 

... mais SANS la guide !

 

 

 

 

 

 

 

Le lundi 2 décembre s’annonçait un peu grisâtre sur la frange côtière et nos pas, ou plutôt les sculptures des pneus hiver, nous ont conduits vers un site de toute beauté, que j’avais visité à l’été 1974 : l’abbaye du Thoronet. C’est par le chemin des écoliers, contournant notamment la face nord du Mont Faron au lieu de suivre l’autoroute en traversant Toulon, et aussi via Carnoules, ce haut lieu de la traction à vapeur, que nous sommes arrivés au parking de ce monument historique, désert.

 

Au moment de visiter les bâtiments, la guide qui attendait dans la spacieuse salle de réception nous a expliqué qu’il fallait impérativement cinq visiteurs pour qu’elle officiât, sans possibilité de déroger. Et comme nous n’étions que deux ...

 

Nous avons donc passé une heure à nous deux, dans un silence total, visitant chambres et recoins, après que Christine ait montré le chemin (suivez la flèche de l’illustration). On vous en reparlera.

 

A notre retour vers la salle qui fait aussi office de guichet d’admission et de magasin de souvenirs, la guide n’avait pas bougé de place. Je me suis dit qu’un tel enthousiasme devant sa mission cachait sans doute la grande réserve naturelle de son tempérament. Benoît de Clairvaux aurait apprécié tant de retenue et nous, nous avons bien fait de ne pas la perturber : c’eût été dommage de gaspiller une si noble énergie pour compléter l’érudition d’un pauvre vigneron venu des Flandres et d’une vague Héraultaise aux origines italiennes.

 

 

Le Ministère de la Culture et de la Communication,

propriétaire des lieux, mérite bien son intitulé.

Il a en outre su motiver ses fonctionnaires.