COUME MAJOU : EN « EAU D’HEURE » DE SAINTETÉ

 

 

Le week-end de l’Armistice

fut fort chargé

pour la Civale et Léon.

Il a débuté sur les chapeaux de roue à un jet de pierre de l’Eau d’Heure, sans faire pourtant de ricochet.

 

 

 

Nous avons eu l’occasion d’aller présenter pour la première fois nos vins aux clients hennuyers de Gérald Servais et de sa compagne Catherine (Au Chai, Castillon B-5650). Comme mon ami Eric Domb (créateur et administrateur du beau jardin Pairi-Daiza) avait un peu auparavant expliqué au journaliste de l’Echo combien il appréciait notre cuvée l’Eglise de Coume Majou, la curiosité était grande dans la région. Eh oui, Gérald en a en stock !

 

Nous avons également fait goûter deux millésimes de la Cuvée Majou (2007 et 2008), le vieux carignan de La Loute, version 2010 et notre VDN, la Cuvée Jolo 2010. Je pense que le public, nombreux le samedi et – paraît-il – encore plus le dimanche, a apprécié la gamme.

 

Mais le fait saillant fut pour nous – au même titre que le repas de Catherine bien sûr, un cordon bleu qui ne se dément pas - la rencontre du couple de vignerons du Château Coupe-Roses, en Minervois. Françoise, la régionale de l’étape, a racheté la propriété en 1987 et Pascal n’est autre que le frère de Xavier Frissant, lequel a acquis ses titres de noblesse sur Amboise en remettant en selle un cépage qui déclinait : le sauvignon rose.

 

Grand défenseur d’une viticulture ancrée dans la ruralité et le « respect moderne de la tradition », partageant pas mal de mes convictions internationalistes et égalitaires, Pascal Frissant m’a réellement séduit par sa solidité, l’épaisseur de ses convictions et son engagement encore si frais, beaucoup plus énergique que le mien alors que nous comptons un nombre d’années somme toute peu différent.

 

Les vins m’ont séduit aussi : un blanc de pur viognier qui ne déborde pas de poire, d’abricot et de gras épais comme c’est malheureusement trop souvent le cas avec ce cépage, un Minervois en roussanne pure très convaincant (belle acidité) et une très belle cuvée de grenache, avec un chouia de syrah, proprement appelée Granaxa. Il y a aussi un sommet de gamme (syrah et un peu de bois neuf) très élégant, très justement vinifié, mais qui ne correspond pas exactement à l’idée sans doute étriquée, restrictive et bornée que je me fais d’un vin de Minerve. Cela n’enlève rien à ses qualités intrinsèques, toutefois. On m’a dit que c’est madame qui assume la responsabilité des vinifications. Je le dis en passant car pour moi les femmes vinificatrices ne sont ni une curiosité à mentionner avec insistance, ni une tare ni par contre un « plus » : il y a des hommes qui vinifient, et il y a des femmes qui vinifient; ni mieux ni moins bien.

 

Nous dûmes prendre congé à la fin du repas et « manquer » le dimanche, mon agent ostendais ayant aussi réclamé ma présence. Je profite de ce petit billet pour remercier nos hôtes d’un jour de leur gentillesse et pour les féliciter de l’organisation impeccable de ces portes ouvertes. Je répète à Françoise et à Pascal mon plaisir de les avoir rencontrés.

 

Et je rappelle à tous les quatre

que j’espère bien avoir le plaisir

de leur visite en Roussillon ...  au plus vite.

 

 

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