LE CARRÉ DE L’ALÉTHIUS EST ÉGAL À LA SOMME ....

Sobriété et élégance
Sobriété et élégance

 

 

Et bien non,

aucune hypothénuse

dans ce CARRÉ D’ALÉTHIUS.

Rien qu’un énorme moment

de plaisir gourmand.

 

 

 

 

 

Je vous explique.

 

Au début, il y avait la famille Pic : une dynastie de grands cuisiniers, et une espèce d’école de cuisine. Olivier Samin y est resté sept années, jusqu’à devenir le second de Madame Pic, la porte-drapeau actuelle de ce savoir-faire gastronomique.

 

Ensuite, il y a Christine qui cherche et qui cherche. Le résultat : voici quinze jours environ, nous dégustions avec M. Lopin, le sommelier de la maison. Et ce mercredi, sur le coup de 19 heures, en route vers Grenoble, nous abandonnions à Charmes-sur-Rhône quelques petits cartons de Cuvée Majou. Destination : la carte et la cave du Carré d’Aléthius, le restaurant d’Olivier Samin, bien à lui. On dit néanmoins que les bonnes fées de Valence veillent un peu sur lui et j’ai cru entr’apercevoir leur rouet ou leur écheveau, au passage.

 

Ce midi, après une belle halte en terre berjallienne (du côté de la patrie de feu Frédéric Dard et de Guy Savoy), c’est la table de la maison qui nous a accueillis, et plus exactement l’épouse du chef , Stéphanie, qui a abandonné les tabliers blancs de l’hôpital, comme moi, pour des tenues plus colorées, en pendant aux gris et aux tons pastels de la salle à manger, assez « zen ».

 

Jusqu’à l’ennui, je répète que je ne suis pas critique gastronomique : j’essaie d’être un honnête homme. Par contre, je suis un gourmand invétéré et Christine a pris le pli aussi. Nous avons eu le bonheur de découvrir le menu « carré » : une entrée, un plat de poisson, un plat de viande et un dessert. Je me suis baladé de l’oeuf mollet sur un lit de champignons de saison et un velouté incroyablement onctueux de potimarron (avec un soupçon de « lard » = poitrine ou ventrèche), au dos de merlu sur une texture (dans le texte) de pdt avec un espuma à l’estragon et au cerfeuil, et à une épaule de veau (enfin son désossé confit et caramélisé) sur une galette de légumes de saison + petit salpicon de châtaigne. Vous savez que mon diabétologue ne veut pas que je parle du dessert (15 U.I. de rapide ce midi) mais ce dôme au chocolat, au mascarpone, aux éclats de fève de cacao et au café moulu vous rappelle que Valrhona, comme « couverture », ce n’est pas si mal après tout - hihi, petite vengeance de ma part envers les idiotes « blagues belges ».

 

J’ai laissé faire le sommelier pour nos vins au verre (400 km de route pour rentrer chez nous) : un excellent St Péray à 100% marsanne – une appellation qui fait une véritable révolution qualitative depuis 10 ans, comme l’Ardèche entière d’ailleurs, un Condrieu dont le viognier ne m’a pas frappé d’emblée, tout en retenue qu’il était (plus évident au réchauffement du vin) et un très joli Saint-Jo. On n’a pas quitté la rive droite, circuit court, d’autant que la gazeuse était ardéchoise aussi.

 

 

Nous avons eu l’occasion de dire au chef, archi-discret mais tout sourire, combien nous nous étions régalés chez lui.

Voilà un troisième côté à notre triangle valentinois,

après Baptiste et Masachi, car Charmes-sur-Rhône est à peine hors zone.

Très très chaudement recommandé ! 

 

 

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Commentaires: 2
  • #1

    Timmy Ek (samedi, 21 janvier 2017 22:28)


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