LA CIVALE ET SON KAWA

 

 

 

 

 

 

Quelques indiscrétions.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je vous ai conté notre savoureux repas chez M. Samin. Cet chef originaire de la Creuse, dit-on, a fait plus que combler le petit creux de Christine. Vous l’apercevez ici, repue et manifestement satisfaite devant son petit café et les mignardises qui l’accompagnent.

 

En fin de repas, la serveuse très attentionnée qui s’est occupée de nous s’est enquise, avec ce délicieux accent mid-occitan que l’on retrouve sur les flancs de la Montagne Noire : « Est-ce que je ne vous avais pas vus chez mon employeur précédent, à la Pomarède ? ».

 

Bien sûr que si, et comme le service se terminait – il n’y avait plus que 4 dîneurs attablés : un couple d’Allemands et nous – je me suis permis de bavarder un peu avec elle, pensant que cela ne gênerait pas le fonctionnement de l’établissement, ni ces deux convives, à ce moment-là.

 

Son compagnon et elles ont effectivement travaillé chez Gérald Garcia, elle en salle et lui dans la brigade, en cuisine. Il avait auparavant fait ses classes chez Guérard (Eugénie) et aux Baux de Provence, avant de rejoindre à présent la rive rhodanienne. Ce monde est petit. Quant à notre jeune femme, effectivement biteroise d’adoption, elle provient de Bédarieux, à un jet de pierre du Saint-Pons-de-Thomières natal de la Civale. Elles ont parlé « pays » ensemble, évoqué Olivier Bontemps (à Magalas), l’Octopus*, l’Ambassade démacaronnée, la Raffinerie ...

 

Quand une Héraultaise,

rencontre une autre Héraultaise,

qu’est-ce qu’elles se racontent ....

des histoires héraultaises !