CONNAISSEZ-VOUS LE (LA ?) FEIJOA ?

Feijoa sellowiana
Feijoa sellowiana

 

 

 

C’est Lucienne Granier,

la très aimable et souriante

« taulière » du

Havre Provençal,

qui nous l’a présenté.

 

 

 

 

 

Rien à voir avec le plat national brésilien, la feijoada, ce « cassoulet des tropiques ». Ici, il s’agit d’un myrtacé – vous savez, cette famile d’arbustes qui contient, outre le myrte, les eucalyptus et le giroflier – courant dans certains pays d’Amérique Latine et en Nouvelle-Zélande, ainsi qu’au Daghestan et en Azerbaïdjan.

 

On le vend dans les jardineries, il se couvre de fleurs magnifiques et, au bout de quelques années, donne des fruits curieux. On les appelle aussi « goyaves-ananas » ou goyaves du Brésil. Ces baies contiennent de petits pépins et le centre devient moelleux. Attention, elles se gâtent assez vite (benzène ?). Au goût, on discerne - comme le dit justement Christine - une pointe de miel d’acacia, ainsi que de la goyave et de la fraise. Pour l’ananas, il faut bien chercher !

 

Son nom n’est pas dérivé du feijão, mais bien du patronyme du naturaliste brésilien João da Silva Feijó.

 

Les plus curieux d’entre vous seront heureux

d’apprendre qu’il s’agit d’une dicotylédone.

Moi, on me l’a pelée et je l’ai avalée, avec délectation.

 

 

 

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