UNE SECONDE SEMAINE CHARGÉE (V) : ET CE SOIR

 

 

 

Ce soir, trois perdrix

nous attendent.

Pourtant, je n’en préparerai

que deux.

Quelle retenue !

 

 

 

 

 

Je vous parlais de ce râble qui nous a enchantés hier soir. Dans un registre plus « soft », c’est une purée de Béa au chou-fleur (à la Dubarry donc) qui va accompagner nos gallinacés. Je penserai beaucoup à « La Gloire de mon Père », moi qui n’ai jamais tiré un seul coup de feu, même s’il s’agit ici de perdrix grises et non de bartavelles.

 

En même temps, j’en croquerai une bouchée à la santé de mon frère, qui se morfond sur un lit d’hôpital pour tenter d’élucider la cause de douleurs musculaires et d’une fièvre qui l’accablent depuis quelques jours. J’ai bien ma petite idée mais ... je ne suis plus praticien.

 

C’est juré, si j’avais raison, je paraderai avec morgue et, si je me suis trompé, je le signalerai discrètement. Disons que je pense qu’une partie de sa symptomatologie au moins – et peut-être son entièreté - provient d’un médicament qu’on vient de lui prescrire. Mais chut ... la suite plus tard.

 

 

Mon illustration est trompeuse : nous retiendrons un vin moins puissant que le casot sur cette « plume blanche ». Je ne sais pas encore trop bien quoi.

 

Ce sera peut-être bien du vin blanc d’ailleurs.