UNE LEÇON DE PHOTO, PAS DE MARKETING ...

Mise au point
Mise au point

 

 

 

 

 

 

Je n’achète pas non plus

mon matériel photo

dans les grandes surfaces,

qu’elles soient spécialisées ou non.

 

 

 

 

 

 

 

 

Le photographe près de la Place de la République de Perpignan appartient à une chaîne, mais il est de bon conseil. Je suppose que c’est un franchisé. La moitié de son étalage propose du matériel de seconde main, récent.

 

La semaine dernière, lassé du flou peu artistique du zoom qui équipe ma boîte à pixels depuis 8 ans, je lui ai acheté un objectif ayant servi 3 mois (pas une griffe sur le plastique, pare-soleil à l’aspect neuf et lentilles sans un zeste de poussière), avec un rabais de 25 %.

 

Je commence à l’étalonner depuis lors et il me semble que les critiques sur le net ont raison : je retrouve le piqué de mes anciens argentiques.

 

Ce midi, j’ai réchauffé pour la Civale et moi les « carbonnades flamandes » que j’avais préparées – depuis 3 jours – pour nos « vioques de La Franqui », dont je vous reparlerai. Le boucher m’a bien servi : du paleron, de la macreuse et quelque chose dont je n’avais jamais entendu le nom : le bec d’oie.

 

Le paleron, tout le monde connaît : au sommet de l’épaule et près de l’omoplate, à fibres assez courte, cette viande peu tendre mais savoureuse enchante les amateurs de daubes longuement mijotées.

 

La macreuse, celle de l’avant qui sert pour les pots-au-feu, est somme toute assez maigre, d’où son nom. Les catholiques très observants y ont droit même en période  de  ... maigre, justement. On l’appelle aussi « palette » et elle « largue » sa gélatine quand on la cuit lentement.

 

Le bec d’oie ? Je sais qu’il s’agit d’un morceau oblong, entouré de son fascia et qu’il provient des antérieurs. Il contient pas mal de gélatine également. Mais où est-il situé exactement, mystère ? Une demi-heure de « net » ne m’a pas éclairé. J’abandonne.

 

Regardez donc l’assiette de carbonnades. J’ai utilisé l’ouverture maximale de l’objectif (f = 1,8 en l’occurence) et me suis posté assez près. Résultat : le plat est parfaitement au point tandis que mon arrière-plan, pourtant tout proche, montre un flou réussi, à l’effet Bokeh harmonieux (7 lamelles arrondies dans le diaphragme). J’ai aussi mis un peu plus de lumière sur le centre du sujet. « Mais, me direz-vous, est-ce que tu ne dois pas montrer surtout ton vin ? ». Patience, ceci est une petite « leçon » (enfin, à très bas niveau) de photographie, pas un exercice de marketing. Il suivra.

 

Et tout de même : nous avons bu de la Cuvée du casot, millésime 2009.

 

Bon appétit ! 

 

 

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