LIÈVRE OU LAPIN, ILS COURENT TOUJOURS CES FINNOIS

 

 

 

 

 

 

On a eu l’occasion de commenter

les ouvrages de Paasilinna,

représentant type

de l’humour écologique.

Puis est venu le Suédois

Jonas Jonasson et

son vieillard qui refusait son jubilé.

Voici le troisième Lapon

- euh, pardon : larron !

 

 

 

 

 

 

 

 

Paasilinna s’était manifesté à nous au travers des remarquables versions françaises rendues par Madame Colin du Terrail, puis par deux versions filmées de son « lièvre vatanenesque ». C’est la même traductrice qui nous rend accessible cet autre lagomorphe : « Kerjäläinen ja Jänis », littéralement « Le Mendiant et le Lièvre » - similitude avec « Jeannot » qui désigne le lapin chez nous, au-delà des clivages entre nos parlers et les langues non-indo-européennes.

 

Son auteur, Tuomas Kyrö, un bon trente ans plus jeune que l’autre, reprend la même trame humoristique. Ses références sont plus politiques, moins poétiques aussi et lui n’a – forcément – pas participé à la guerre de continuation. Son anti-soviétisme est moins apparent et ses allusions au monde extérieur et au sport sont plus nombreuses. Je ne connais pas les musiciens  finlandais actuels, mais si Paasilinna évoquait immanquablement Sibelius pour moi, Kyrö possède moins cette envolée lyrique, patriotique et ... comme arctique.

 

Enfin, et ce n’est pas forcément pour me déplaire, certains rendus – est-ce la traduction ? – sont plus « crus ».

 

Faisons la fine bouche – comme avec Amélie Nothomb et, sans doute, Balzac ou Dumas pour leurs afficionados – ces récits perdent un peu de leur originalité à mesure que le lecteur en découvre de nouveaux. La veine narrative reste la même et le genre est fixé.

 

Ils demeurent néanmoins

de bons moments de délassement,

une des raisons de pratiquer la lecture.

 

 

 

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