GUIDE HACHETTE 2014 À MI-VÉRAISON ET MI-FIGUE MI-RAISIN

La Cuvée du Casot 2009: une *
La Cuvée du Casot 2009: une *

 

 

 

 

 

Le Guide Hachette des vins

paraît dès la rentrée,

mais le raisin, lui, est en retard.

Nous y avons obtenu une étoile.

Très heureux d’avoir été retenu

à nouveau, votre Léon

fait toutefois la fine bouche.

 

 

 

 

 

 

 

«  ... Luc Charlier (...) vendange toujours ses raisins à la main. Pour préserver le fruit, il ne veut aucune barrique chez lui et élève ses vins exclusivement en cuve. Celui-ci, paré d’une robe rubis profond, est gourmand, dominé par les fruits très mûrs et par les épices. La structure est vive, soyeuse et bien équilibrée. Un produit essentiellement destiné à la restauration. »

 

Voilà ce que le rédacteur des commentaires a pensé de notre dernier Casot. Si je boude un peu la présence d’une seule étoile – on devient gourmand avec le temps et je suis TRES fier de ce vin – il me fait par contre un magnifique cadeau avec ce petit texte.

 

D’une part, il est vrai que préserver le caractère fruité du raisin dans le vin est une véritable obsession chez moi, mais aussi assurer de la fraîcheur et des tannins soyeux. Il semble que nous y soyons arrivés.

 

Enfin, il est vrai que les cavistes de l’Hexagone ne se jettent pas sur mes vins et que nous ne faisons pas de tentative pour les relancer, du moins dans la moitié sud, mais c’est surtout l’idée des accords avec la gastronomie fine et notre place dans la belle restauration qui dirige mes choix de vinification. Je préfère des vins « finis », « achevés », ayant transformé tout le sucre du jus de raisin, ayant tiré du chapeau de marc tout ce que celui-ci était capable de donner de noble et ayant totalement transformé leur acide malique. Ils sont peut-être un peu moins raccoleurs – et je les présente tard, le mien est le seul 2009 de la sélection – en dégustation pure que des bouteilles contenant encore quelques grammes de sucre résiduel et marquées par la réglisse, la vanille et l’eucalyptus du bois neuf. Mais ils laisseront une plus grande impression de fraîcheur à table, et plus d’harmonie.

 

Je vous invite néanmoins à boire les millésimes un peu plus évolués, comme le 2007 ou encore le 2006 qui est une véritable caresse pour l’instant. Une petite côte de veau, du « Rosé des Pyrénées », l’appellation contrôlée locale pour des veaux de race à viande élevés à l’estive et suivant un cahier des charges assez strict a accompagné une bouteille de ce dernier lors de notre repas d’hier soir. Ce fut un régal. Notons au passage que le Guide de 2009 l’avait retenu également.

 

A la santé des grenaches de la Coumo d’en Miquelet

et du carignan de Alt de Coume Majou,

qui ont fourni les jus de cette cuvée !

 

 

 

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Commentaires: 1
  • #1

    Mathieu (mercredi, 04 septembre 2013 17:28)

    Proficiaat comme on dit de par chez nous ....