LA MISE DE LA LOUTE SAUVÉE PAR LA LOUTE

La Loute à la Loute (version 2013)
La Loute à la Loute (version 2013)

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour la première fois,

La Loute en chair et en os

a participé à

la mise de La Loute.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je suis honteux de la qualité technique de mon illustration : tout affairé par le travail en cours, je ne suis pas arrivé à sensibiliser comme il faut la boîte à pixels japonaise aux conditions d’éclairage (TL) artificiel et je n’avais pas pris de flash additionnel avec moi.

 

Un gros stress a envahi les premières minutes, certaines bouteilles de mon fournisseur habituel ne permettant pas au bouchon Vinolok®, pourtant officiellement adaptable au modèle commandé, de « clipper » comme il faut. Le technicien de la mise m’a expliqué qu’il existe des dizaines de moules à bouteilles chez le fabricant, présentant d’infimes différences, et qu’il avait déjà rencontré ce problème pour d’autres clients.

 

Heureusement, seules quelques bouteilles, obturées par certains bouchons, ont rencontré ce problème. En outre, une fois que la chaîne a « enfoncé » - si on peut utiliser ce terme – le bouchon de verre, une capsule métallique sertie le recouvre entièrement, sécurisant si besoin est le dispositif. Néanmoins, je trouve que pour le prix demandé on pourrait attendre une adéquation parfaite de tous les bouchons à toutes les bouteilles de la palette.

 

Et le vin ? Fidèle à ma tendance des dernières années, j’ai essayé de réduire au minimum le sulfitage de ce vin. Il pourrait même porter le nom de « nature » si j’adhérais à la tendance qui « individualise » et surtout oppose les différentes options de vinification. En fait, il n’y a aucun soufre dosable dans cette cuvée, qui n’a cependant pas été collée ni filtrée. C’est rendu possible par une fermentation totale des sucres (vin archi-sec), par une disparition totale de l’acide malique au cours de la seconde fermentation, par un degré alcoolique suffisant pour être protecteur, par une bonne acidité du vin (pH naturellement bas), par une acidité volatile faible (bonne hygiène) et par une obturation hermétique.

 

Le vin se goûte déjà fort bien aujourd’hui et je vous le proposerai à la vente courant 2014, car le stock de notre 2011 commence déjà à s’amenuiser. La clientèle des Loute devient très fidèle, tel Herwig Van Hove qui m’a rendu une visite amicale vendredi dernier, en compagnie de sa femme et de mon sympathique collègue Guido Jansegers (Château Mansenoble) chez qui le couple passe quelques jours de repos chaque année. Ils nous avaient apporté une quantité de bavette suffisante pour nourrir tout une permanence des Restos du Coeur, en plus du sourire de Maria. Nous avons fait défiler les millésimes 2007 – 2008 – 2011 de la Loute, ainsi que la Cuvée du Casot 2006, qui contient le jus de l’entièreté de notre parcelle de vieux carignan dans ce millésime : miam-miam.

 

Merci donc à tous ces « Bekende Vlamingen »

- la sculptrice, le chroniqueur et le vigneron -

de venir compléter l’alimentation défaillante de votre serviteur.

 

 

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