LES VÉTÉS N’ÉMETTENT AUCUN VETO

Patou & Thierry
Patou & Thierry

 

 

Parmi le « gang de Majou » en visite chez les éléphants du Jardin Pairi Daiza, on a pu reconnaître deux anciens éminents pensionnaires non pas de la paroisse rattachée à

l’église St François Xavier,

mais bien de la noble Faculté de Médecine Vétérinaire de Cureghem, émules du Professeur A. Lousse

- "N’est-ce pas !" - mais surtout admirateurs du Prof. A. Hennau.

 

 

 

 

 

Il s’agit de Patricia Verhegge et de son beau-frère Thierry Charlier, respectivement mère de mes deux fils et père de mes quatre nièces et neveu. Le subtil jeu des pluriels vous indiquera le genre de ses enfants, si vous êtes perspicaces. J’avoue que j’ai moi-même perdu le compte exact de mes petits-neveux – 1500 km d’éloignement et pas trop le sens du clan – mais je crois qu’on en est à quatre aussi. Par contre, pour autant qu’on m’en tienne informé, il n’y a pas encore de petits-enfants à déplorer de mon côté.

 

On retrouve bien le style vestimentaire fonctionnel de la profession : Madame la doctoresse Verhegge, actuellement très active dans le milieu de la pharmaco-vigilance des produits vétérinaires, arbore une tenue bouseuse des plus réussies, avec tongs Minelli et bermuda signé Pininfarina, qui contraste avec le tailleur Chanel qu’impose ses visites aux garden parties de « Nonkel Linx» dans sa vie professionnelle. Quant à l’ancien vétérinaire conscrit de la gendarmerie, qui fut chargé un temps de surveiller la brigade canine de la police de Bruxelles, ce sont des baskets coréennes en plastique, un pantalon Aro et une petite vareuse à carreaux de chez Smalto qu’il a choisis pour accompagner le bob que lui a offert le vicomte Davignon lorsqu’il a renoncé à sa carrière brillante d’officier de réserve, au grade de capitaine ou même de commandant je crois, après que les 39 véhicules de la colonne sanitaire qu’il menait vers l’Allemagne fussent tombés en panne dès la bretelle d’accès du ring à Neder-over-Heembeek. Le couvre-chef datait de la collaboration de son propriétaire à l’assassinat de Patrice Lumumba et c’est un ancien « Grand Maréchal de la Cour de Belgique », ami intime de mes parents, qui lui fit l’honneur de le lui remettre. L’élégant sac à photo n’est rien d’autre qu’un reliquat de sa longue amitié avec Pete Sampras, lorsqu’ils allaient ensemble manger des champignons à la grecque chez Notos. Que de souvenirs en un seul cliché, de mémoire d’éléphant !

 

Eh bien, mesdames et messieurs, ces éminents spécialistes sont rentrés ébahis de leur visite : le cadre original, la propreté immaculée des lieux, la parfaite santé des animaux présentés les ont laissés sans voix. Jamais on ne chantera donc : « Mon frère était vétérinaire, il soufflait dans le trou de bal des chameaux ... ».

 

Moi, plus modestement, c’est la beauté des lieux,

l’absence de cohue ou de stress alors que le public est nombreux,

et surtout l’harmonie de tout cela qui m’enthousiasme.

Pour tout vous dire, une petite journée de détente de temps à autre,

à flaner sans but dans les allées, me conviendrait tout à fait.

 

 

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Commentaires: 2
  • #1

    Patou (mercredi, 14 août 2013 15:45)

    Mais de quoi papotent donc ces deux éminences grises? Mode, politique internationale, économie mondiale? Ou localisation exacte des toilettes les plus proches?

  • #2

    charlier thierry (mercredi, 14 août 2013 16:52)

    La provenance exacte de mon accoutrement est aisée à déterminer : mes deux fournisseurs sont Décathlon et Carrefour, sauf pour les lunettes et l'appareil photo !