OMMEGANG, ET TOUTES CES SORTES DE CHOSES

Il y a 15 ans
Il y a 15 ans

 

 

 

 

 

Nous étions alors tous deux,

notre chèvrière préférée et

moi-même, « frères d’armes » à la Confrérie Royale Saint-Michel,

une des guildes invitées à participer au défilé par

la Société de l’Ommegang.

 

 

 

 

 

 

 

 

Fleurettiste de niveau acceptable jusqu’à ce que mes études – pour lesquelles je ne présentais que des dispositions moyennes – m’obligent à arrêter la compétition, sans aucun titre notable à mettre à mon actif, je me suis remis à l’escrime aux alentours de la quarantaine. A cet âge-là, c’est l’épée que j’ai essayé de domestiquer. Ma fierté est une place de 21ème aux championnats de Belgique, le vétéran le mieux placé cette année-là, alors que beaucoup d’anciens gendarmes et même quelques maîtres d‘armes s’étaient inscrits. En même temps, je n’avais pas atteint le niveau du Chevalier de Batz non plus ! 

 

Or donc, un ancien élève de François Dehez, mon maître d’armes historique qui participa à trois Olympiades et fut lui-même une vingtaine de fois champion de Belgique (civil et militaire, à l’épée et au fleuret) donnait la leçon dans le meilleur club de Belgique pour cette arme, à Gand. Il s’agit de Marcel Van Laecke, membre actif de la BSR – l’anti-gang belge, nul n’est parfait – mais charmant garçon dans le civil et lui-même ancien champion de Belgique. Il accepta de me parrainer auprès de cette illustre compagnie car j’y accompagnais « Alison la chèvrière », comme chauffeur, mécanicien d’armes et souffre-douleur bien plus que coach, lors des déplacements. Elle était douée à l’épée, elle, et dès lors plusieurs clubs la convoitaient.

 

Ceci vous explique mon affiliation en tant que gildebroeder bij de « Koninklijke en Ridderlijke Sint-Michielsgilde », fondée à Gand en 1613, plus connue sous le nom de Confrèrie, la quatrième guilde principale après celles de Sint-Joris, Sint-Sebastiaan et Sint-Antonius.

 

Et l’Ommegang, maintenant. Si vous voulez tout savoir sur cette circumambulation, cliquez ICI. Sinon, je vous dirai qu’il s’agit d’une procession folklorique partant de Notre-Dame des Victoires au Sablon (dernier arrêt-pipi possible !) et rejoignant la Grand-Place de Bruxelles pour un spectacle haut en couleur. J’ai été très honoré de pouvoir y tenir ma place de figurant, en costume d’époque, et vous ne pouvez pas savoir à quel point le collant que je porte sous le haut-de-chausse m’allait bien. Idem pour Alison d’ailleurs, car l’habillage de tout notre club se fit au même endroit et je pus ainsi à loisir détailler les méthodes de chacun pour s’accoutrer.

 

Si vous désirez une vue plus détaillée de nos beaux atours,

je vous l’offre aussi ICI.

 

 

 

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