LE VIN DU JÉRÔME, JE L’AI ACHETÉ CHEZ PASCAL !

Les Mégalithes 1998
Les Mégalithes 1998

 

 

 

 

 

 

Vous avez remarqué

que ce blog

ressemble plus aux

états d’âme d’un ado

     parfois un adulte un rien naïf –

qu’à celui d’un commerçant.

C’est bien ainsi.

 

 

 

 

 

 

 

 

Aux Halles de Narbonne, car je fais comme le Forgeron, je m’y fournis de temps à autre, d’autant que le bureau de Christine n’est pas trop loin et que j’aime à traîner dans la ville de Trénet, nous avions acheté une pintade fermière du Lauragais à l’aspect des plus engageants, vidée devant nous. Je ne vais pas vous bassiner avec sa préparation, mais elle est sortie du four en sentant comme une poule faisanne, et la peau craquante, dorée, avec les solilesses ocre foncé et encore bien moelleux. Miam !

 

Malgré ma promesse de diète après notre retour de Belgique – l’autre pays des excès de table – j’avais mis à rafraîchir la jolie bouteille que voilà. Ce n’était pas innocent. Le 20 juillet prochain, nous participerons pour la troisième fois à la Fête des Vieux Cépages du village de Trilla, et le Domaine Bertrand-Bergé y sera aussi. Je voulais revoir mes classiques.

 

C’est à Pascal Courel (Wine-Not à Ixelles) que j’avais acheté ce flacon, après une mémorable dégustation sur les hauteurs d’Overijse ou de Notre-Dame-au-Bois si je me souviens bien.

 

Je tiens le Fitou pour une appellation qui n’en est pas une, tellement disparate, mais où on trouve de réels trésors issus des carignans de coteau. Il s’agit en fait d’un Corbières un peu spécialisé, comme Vingrau et Tautavel, mais en plus calcaire me semble-t-il, certainement à Paziols. Ce terroir – je ne parle pas des bas-fonds maritimes du côté de la nationale vers Sigean – est capable de produire des raisins de rêve.

 

J’avais rencontré des collaborateurs du domaine à plusieurs reprises et, à chaque fois, leurs vins m’avaient emballé, même si je ne suis pas certain d’avoir croisé Jérôme, pourtant aux commandes depuis deux décennies. Cette cuvée-ci, vieille de 15 ans, a gardé une couleur pourpre et des arômes de prune, de cassis et de cerise, avec bien sûr une touche d’évolution vers le cuir de Russie et la tabac de Havane qui me plaît beaucoup. Raisonnables, nous n’avons pas fini la bouteille mais j’ai dû me faire violence car elle est suave et encore très rafraîchissante. Ainsi, ma promesse fut en partie respectée. Dur-dur.

 

 

Vous voyez, on peu produire du vin, essayer de le vendre,

et parler – en bien – de la production des autres

avec tout autant d’enthousiasme.

Certains diront que je ne suis pas un bon commerçant.

So be it !

 

 

 

 

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