LE BOIS DE TECK, NÉ SI HOMME, MAIS QUE QUATRE VINS DITS NEUFS AIMENT

Bien visé
Bien visé

 

 

 

 

 

 

Eh oui, les amis, si ce n’est pas Wernicke, c’est Korsakoff.

Il fallait aller le chercher loin,

mon titre et sa subtile allusion.

(la première)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

J’ai oublié de prendre un cliché aux Abeilles, en quittant les lieux lundi dernier. Il faut dire que la voisine d’en face – « Vous savez, je l’ai connu grand comme ça ! » - ne m’en a pas donné l’occasion. Cette adorable vieille dame était prestement accourue m’arracher des mains un colis que le livreur venait de me remettre et dont j’avais signé le récipissé.

 

En plus, il m’aurait fallu bien .... viser pour embrasser d’un seul coup tout le paysage dans mon collimateur (deuxième allusion subtile). C’est donc au cours de ma quête d’un bon Rijsttafel pour initier la Civale – peine perdue tant le

Gadjah Mas, comme la plupart des commerces dans cette paroisse évangélique, est fermé le lundi midi – que j’ai pris le cliché qui me sert d’illustration. Avec beaucoup d’imagination, on peut sans doute apercevoir le clocher rouge de la

Sint-Janskerk depuis les hauteurs de Visé, et sans doute aussi sa soeur apostolique catholique et romaine, Sint-Servaas, à l’extrémité du Vrijthof. On y installait un podium digne d’une tournée des Stones, avec service de sécurité musclé – « Nou, zeg, geen nichtjes, hoor ! » - et je ne pense pas qu’il était destiné au récital qu’André Rieu donnait au profit du Lions Club local pour son amicale du troisième âge.

 

A regrets, tant le radieux soleil mosan et les riantes farandoles de la ville du Traité rivalisaient d’efforts pour nous retenir, c’est vers le sud que nous mîmes le cap, plein de folles espérances. Vous le connaissiez, vous, le Cap de Folles Espérances ? La prochaine halte serait rhénane, entre Mayence et Coblence, cette corne d’abondance regorgeant de rieslings de rêve. En allemand, on dit « Füllhorn » et vous connaissez aussi le Cap Horn, cet épais promontoire au bout de la Patagonie. Mon trajet se présente donc comme une série de caps ... et épais.

 

En fait, le Limbourg belge et la Province de Liège commencent à compter un joli petit nombre d’amateurs des vins de la Coume Majou, grâce à l’intervention décidée de notre hôte du jour, que nous appellerons Patrick car c’est son prénom, et à mon ami Michel Ingels.

 

Malheureusement, je n’y compte toujours pas de marchand de vin désireux de me représenter, ni auprès des particuliers, ni auprès de la restauration. Et ce n’est pas faute d’avoir essayé. On me reproche de n’être pas assez connu, ou au contraire de l’être déjà trop (ah bon ?). On me reproche d’y compter trop d’amis, et il est certain que je n’ai rien d’autre à faire que de parcourir tous les quinze jours

1500 km aller et autant au retour pour livrer 12 bouteilles de vin du Roussillon. Ou alors on me reproche au contraire que personne ne me réclame spontanément. Bizarrement, personne ne m’a encore dit que la qualité des vins était insuffisante. Mais peut-être les pinardiers mosans sont-ils trop polis ? Avis aux amateurs.

 

Patrick et Michel, eux, irradient (encore une fine allusion) la région qui va de la Campine à la vallée de l’Amblève, et même au-delà, de leur savoir et de leurs images, et y montrent occasionnellement mes carignans et mes grenaches. Je les en remercie, reconnaissant de cette « pensée positron » (avant-dernière fine allusion).

 

 

Ils sont réellement au (iso)top de mon estime.

(Voilà, il n’y en a plus d’autre à suivre maintenant.)

 

 

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Commentaires: 1
  • #1

    Patrick (lundi, 01 juillet 2013 08:52)

    Mon Ami, tu sais y faire très fort

    C'est de l'Amour comme Charles Bwè

    Pas t'a l'heure mé toute suite

    A tout bientôt