BLOGUER N’EST PAS JOUER

 

 

 

 

 

 

Comme aux échecs,

il faut faire attention

quand on touche à quelque chose.

Adouber n’est pas évident.

Au Scrabble, on ne peut pas

non plus et prendre d’autre lettres

et allonger son mot !

 

 

 

 

 

 

 

Ici, chez moi, je publie des billets concernant le vin - mon vin et les autres – mais aussi tout ce qui me passe par la tête. Nous avons, au moment d’écrire ces lignes, entre 1200 et 1500 visiteurs sur le site par mois. C’est peu, et la moitié sont des « connaissances ». Même si je prends parfois position et que mes engagements sont connus, le versant « politique » est beaucoup moins marqué que le côté humoristique, culturel, anecdotique ou gastronomique. Enfin, c’est comme cela que je le ressens.

 

J’interviens souvent, trop souvent au gré de certains, mais ils peuvent zapper, sur des blogs « amis », ou qui sont devenus tels.

 

J’aime celui de David Cobbold pour ses aspects futilement élégants et pour sa grande sensibilité. Ce mec est extrêmement attachant et fin. Dommage qu’il soit si proche de la haute : pour lui, je suis insortable. Voir ICI.

 

J’aime celui de Hervé Lalau car il ne vole jamais bas. Nous avons de grandes divergences philosophiques que nous gérons dans le respect mutuel et nous avons une énorme congruence dans notre appréhension de la société. Après, si nous avons été « bien élevés » tous les deux, chez lui c’est resté manifeste alors que je suis redevenu un rustre sans nuance. Voir ICI.

 

J’aime celui de Vincent Pousson, découvert récemment, car sa conception est presque parfaite et son design artistique. Mais je m’en voudrais de l’abîmer donc je n’interviens que pour des plaisanteries légères. Enfin, légères : on me connaît.

Voir ICI.

 

J’aime celui des 5 du vin car il parle du vin à tous les temps et à tous les modes, et il a aussi ses « moods ». Son inconstance fait son charme. Il me sert toujours de matière à réflexion. Dommage qu’il y ait tant d’étrangers et aussi ces invités du samedi qui ne sont pas gaulois.

Voir ICI.

 

Il y avait celui de Jim Budd, avec des photos très inspirées. Mais il nécessite une telle place sur la mémoire RAM que je n’arrive pas à le faire tourner correctement (mon cpu a 8 ans et l’anti-virus est gourmand de Kb). En plus, il ne me croit pas quand je dis que les sportifs professionnels ne sont pas « clean ». Voir ICI.

 

Et enfin, à tout soigneur tout dormeur, celui du taulier Berthomeau. Voilà un gars qui pourrait facilement « se la péter » et qui, en marge de quelques coups de sang, prend au contraire toujours une distance avec les choses et laisse grande place à la contradiction. Il aurait dû faire carrière dans le monde politique, je crois que cela aurait marché ! Voir ICI.

 

Et chez eux, j’interviens parfois trivialement, parfois sottement, parfois avec véhémence et presque toujours sur le mode provoquant. Cela m’a donné la réputation de quelqu’un de peu nuancé, voire de sulfureux.

 

Je souhaite modérer cette vision. Je suis sincère. Je n’appartiens à aucun groupement constitué (ni politique, ni confessionnel, ni corporatif). Je n’ai pas d’agenda caché. Je ne cherche pas spécialement à plaire à tout le monde. Je déteste les coteries, les privilèges, l’injustice sociale et l’arbitraire.

 

Mon idéal dans le débat public, ce sont deux des plus grands esprits français qui me l’ont inculqué : votre Voltaire et Hugo. Oh, je n’ai ni leur talent, ni la profondeur de leur pensée. Mais je garde présent à l’esprit qu’on peut TOUT dire et qu’on DOIT tout laisser dire, à condition qu’il y ait place pour la contradiction. Je suis très TOLÉRANT envers les gens, quelles que soient les idées qu’ils affichent, mais très INTOLÉRANT envers les idées elles-même. J’essaie toujours de convaincre, de persuader. Cela ne plaît pas toujours. Tant pis.

 

 

Quelques influences à prendre en compte pour me comprendre:

 

. mon phallus d’abord, comme tous les hommes d’après ce que les femmes

  nous disent ...

. mon taux de sucre, comme tout diabétique qui se respecte ...

. Schopenhauer : sa vision du monde est très finement analysée et il ne fait pas

  intervenir à tout bout de champ l’optimisme béat et la « pensée positive », une

  belle connerie ...

. Marx : sa description des interactions entre le monde économique et la société

  est toujours d’application. Pour ses solutions, c’est une autre discussion ...

. le christianisme : on baigne dedans et notre morale « humaniste » s’en inspire

  largement ...

. Lev Davidovitch Bronstein : l’internationalisme, c’est lui ...

. mes amis, surtout ...