FAIS GAFFE HERVÉ, LES PUNIQUES VONT TE FAIRE LA GUERRE

Hervé devant les murailles d'Hamilcar
Hervé devant les murailles d'Hamilcar

 

 

 

Si vous lisez régulièrement

ces billets,vous avez compris

qu’un rapport de camaraderie,

mais aussi de nombreux centres

d’intérêt communs,

me lie à Hervé Lalau.

 

 

 

 

 

 

 

 

En outre, et ce n’est pas trahir un secret médical, une personne de son entourage utilise régulièrement de l’insuline : cela me dépanne si j’ai oublié ma propre seringue, car ils se fournissent chez un très bon dealer. C’est de la pure.

 

Trêve de balivernes, nous décortiquons depuis trois jours des billets dans ses « Chroniques Vineuses » où il nous relate ses visites et ses dégustations des saveurs orientales dans la belle Tunisie. Peut-être bien que Caton avait raison et que « ... delenda Carthago ... » mais j’en étais arrivé à craindre pour sa vie.

Nous préférons « ... bibens multa Lalau ... ».

 

Je prends à témoin de mes dires les commentaires inquiets de Marc Van Hellemont, un excellent confrère à lui ; de M. Mauss, la force vive du Grand Jury Européen ; de M. Quato, qui fut le majordome de l’inspecteur Clouseau ; de M. Gosselin, un commentateur pointu et fidèle de son blog ; et jusqu’à Leygnier, un stalinien pur et dur qui s’est déclaré d’accord avec moi – un comble ! – pour appaiser notre ami.

 

Figurez-vous qu’il s’est enfilé des alcools de fruit par jarres entières, dans un pays aux prises avec les déviances extrémistes des partisans des salafs. C’est un peu comme s’il proposait une nuit d’amour sapphique à Madame Boutin, la paix soit sur elle et sur sa famille, amen. Pire encore, c’est dans un bouge d’adorateurs de Jaweh, oui, à deux pas de la Tora, qu’il a participé à ces libations. Et encore, je reste circoncis dans mon propos ....

 

Non content de cela, il a ensuite proposé d’allonger le bon jus des pinots avec de l’eau pure et des glaçons, pour combattre la chaleur qui règne sur l’antique Phénicie et se défaire des odeurs de grenades lacrimogènes lancées par les sbires de MM. Larayedh, Ben Jeddou et Ben Ammou. Il aurait déclaré à ce moment-là: “On va couper les pinots noirs », ce qui a été mal interprêté par la partie de la population à carnation foncée. Il a dû être évacué de toute urgence vers le champ d’aviation le plus proche sous les huées de la foule qui scandait « Her-vé, pé-dé ! ». C’est un comble quand on connaît son engagement contre le « mariage pour tous ».

 

Enfin, il a rencontré le PDG, justement, des « Vignerons de Carthage », un rien avant que celui-ci ne se fasse licencier par le ministre de l’agriculture, M. Ben Salem, d’après une source non officielle. On leur reproche de s’être fait des

D’Khili-khili, passibles de la peine de mort au Maghreb.

 

Et juste avant cela – on connaît les liens d’estime qui unissent Christian Seely et la famille Al-Fayed – c’est de manière osée qu’il a qualifié la vigne du splendide porto Nacional de la Quinta do Noval de « préphylloxérique ta mère », créant presqu’un incident diplomatique, avant son voyage au pays des Sunnites.

 

Hervé, en vérité je te le dis : « Reviens et laisse tout ce thra ».

 

 

 

 

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Commentaires: 1
  • #1

    Hervé LALAU (mardi, 21 mai 2013 06:43)

    Du grand Luc!
    Rassure-toi, je suis rentré, et quant aux événements, les médias ont un tantinet exagéré. Comme la France ne se résume pas à Mantes la Jolie, ni la Belgique à Cureghem, la Tunisie n'est pas qu'un brulot islamiste...
    Dommage qu'on ne parle pas de ce qui y fonctionne, et de la société, au delà de la politique...
    On peut aller en Tunisie, sans voile et sans barbe - et même, si on peut, c'est le moment de l'aider...