ON A TOUS BESOIN DE KONRAD LORENZ ( PART ONE )

The "Port-Leucate Stroke"
The "Port-Leucate Stroke"

Konrad Zacharias Lorenz

et moi, c’est une

histoire d’amour.

Ses livres ont passionné

mon adolescence (tardive) et les bords supposés idylliques du beau Danube bleu

ont bercé mon imaginaire jusqu’à ce que je les découvrisse « pour de vrai ».

 

 

L’éthologie devrait nous fasciner, y compris si nous essayons de l’appliquer à nos comportements propres.

 

Récemment, l’excellentissime – slurp, slurp je lui passe la pommade car l’été est la bonne période pour être accueilli en Lomagne : l’eau de la piscine est chaude et Golfech tourne au ralenti – David Cobbold me rappelait les doux séjours passés dans le Dorset. Mon frère et moi nous y rendions en célibataires, sur des petits cubes japonais, avec des séjours prolongés en New Forest, sur les bords du Solent ou même vers les vergers à cidre de Taunton : on bougeait, quoi. Plus tard, celles qui allaient devenir les mères de nos enfants montèrent sur les tape-culs – les bien-nommés – et nous trimballions leurs fesses des fortifications préhistoriques de Maiden Castle à Stonehenge en passant par Longford Castle et les collections de voitures et de motos de Beaulieu – prononcez bioûlie.

 

Le bon David – non, ce n’est pas une chanson de Sylvie Vartan – nous a en effet présenté une vue de Chesil Bank et m’a rappelé les leçons de Ian McEwan. Les amateurs de bonne bière me comprendront sûrement.

 

Eh bien, Port-Leucate a « sa » Chesil Bank à elle. Dommage qu’on soit dans l’Aude, sinon le Conseil Général de mon département y aurait planté sa senyera et y aurait fait sa pub. Vous y apercevez le « strip » de plage qui va de Port-Leucate à Port-Barcarès, isolant l’étang de Salses de la mer aussi sûrement que ne le fait la Bande de Gaza avec la plaine de Judée.

 

Nous sommes allés nous promener l’autre soir du côté de ce Cap-Leucate, pour jeter un oeil curieux, voire inquisiteur, sur le nouveau restaurant haut de gamme mis en place tout en haut du promontoire avec le soutien de la mairie, qui fait la pluie et le beau temps sur cette zone Natura 2000. Le chef est excellent – il officiait avant cela au piano du restaurant étoilé « Le Chap’ », anciennement « le Chapon Fin », jadis petit protégé de feu André Parcé. La carte des vins y est, elle, « cadenassée » par le monople local. Je devrai donc vous renvoyer aux écrits de Michel Smith pour plus d’informations gastronomiques : il lui arrive de s’asseoir dans les inconfortables – vus de loin – coques en polyester qui servent de fauteuil. Moi, sâle petit bourgeois conformiste, j’exige un peu de moelleux quand le premier menu coûte 50 €.

 

 

Par contre, tout ce coin vaut largement une promenade,

probablement même à bicyclette.

Emmenez vos vélos jusqu’au parking terminal

et régalez-vous du spectacle, du vent et

du bon air (thym en fleur).

 

 

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