AL MERCAT DE LA BOQUERIA ( PART TWO )

Car pero saboros
Car pero saboros

 

 

 

 

 

En marxa

per la

segona parada.

 

 

 

 

 

 

 

C’est à Espinho, un peu au sud de Porto, sur la terrasse d’un hôtel – on voit que j’ai lu Flaubert – que j’ai dégusté pour la première fois des perçebes. Il y avait aussi l’ami Yves et nous attendions que le logement réservé pour nous lors d’un de mes tous premiers voyages au Portugal soit disponible. Une petite bouteille de Vinho Verde bien frais, le soleil de fin d’après-midi sur l’Atlantique et ces bernacles ... quel bonheur iodé-salé, en dépit d’un aspect curieux.

 

On trouve de ces crustacés, car il ne s’agit pas de coquillages, sur les carènes des bateaux, bien sûr, mais aussi sur les rochers de la côte atlantique, le long de la péninsule ibérique, aux îles bretonnes ou britanniques et au Canada, principalement. En tout cas, c’est là qu’ils sont considérés comme des mets de choix.

 

Vous pincez délicatement « l’enveloppe », qui ressemble très fort à un pied d’éléphant, je trouve - bon, j’en conviens, en plus petit - et vous attrapez ensuite un lambeau de chair ayant l’aspect du crabe ou d’un solen, mais au goût très original, justement entre ces deux-là. Il faut bien poivrer le bouillon de cuisson.

 

On les appelle aussi pousse-pieds ou bien anatifes.

 

 

Je n’en ai pas ramenés cette fois

car ils auraient dû rester assez longtemps

dans l’habitacle de la voiture, sans glacière et ...

on en demandait 44 € du kilo à Barcelone !

 

 

 

 

Écrire commentaire

Commentaires: 0