PUTAIN, SOIXANTE ANS !

Soixante ans, lamentable !
Soixante ans, lamentable !

 

 

 

Tout est vrai dans ce billet,

et tout est caricatural.

Tout n’est pas frais,

mais tout est amical.

 

 

 

 

 

J’ai rencontré Stuyck à une dégustation, pas rasé, pas frais, en 1991 ou 1992. Il était marrant, moi arrogant. En 1993, j’ai commencé à écrire pour In Vino Veritas et nous étions devenus copains.

 

Il était présent à mes garden-parties de Wemmel. Lisez, des barbecues sans prétention où on buvait beaucoup. Après avoir bien bu, il était encore présent quand une des convives - string bien visible sous ses vêtements en coton diaphane - comparait les contenus des autres pantalons en nous glissant la main dans les poches, dans le but probable de ne pas se tromper lors de la commande des survêtements pour la saison suivante. Enfin, ceci appartient à nos images d’E....pinal. Et c’est vrai qu’elle avait la main douce.

 

Il était présent sur les terrains de hockey, courant bien malgré sa hanche en alliage plastoc-inox. Il était encore plus présent au bar. Comme il aimait le changement, il a souvent changé de club aussi. Un vrai pro.

 

Il a surtout été présent quand je n’allais pas trop bien, à la quarantaine, et cela je ne l’oublierai jamais.

 

Il était là le jour où mes amis m’ont kidnappé une soirée que je croyais sentimentale en la détournant au profit d’un get together familial et amical. Ils ont bien fait même si, ce soir-là, cela m’a fait débander douloureusement. Oh, quelle expression choquante !

 

Il était là quand on a mangé une première mondiale en chocolat de Marcolini, et bu plus de quarante bouteilles de vin en un peu plus de 10 heures.

 

Il était là quand l’office de promotion du vin allemand a râlé suite à un édito que j’avais signé dans son canard, et qui leur reprochait à juste titre de ne pas vouloir défendre les régions nouvellement arrivées, suite à la réunification, simplement parce qu’elle se trouvaient à l’est.

 

Il était là pour les apaiser chaque fois que Marc Van Hellemont et moi avions des différends linguistiques ou organoleptiques ; ça arrivait souvent quand nous étions petits.

 

Il était aussi là pour me faire découvrir – expérience essentielle – la belle voix de Cesaria Evora, que je ne connaissais pas. Il était là le même jour pour nous faire manger, à l’insu de tous, des Space-cakes délicieusement parfumés. Pas bien ça !

 

Bref, il a souvent été là.

 

Philippe a des défauts : bordélique, tabagique, exagéromanique ...

 

Philippe a surtout des qualités de coeur et aime la vie.

 

 

Et nous, on t’aime, Philippe,

tout vieux con que tu es aujourd’hui.

Bon anniversaire !

 

 

 

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Commentaires: 3
  • #1

    ch.steegmans@gmail.com (vendredi, 03 mai 2013 13:44)

    Super chouette. J'ai appris des choses. :-). Le reste des commentaires, je les ferai ...de visu. Cricri

  • #2

    Xavier Van der Ghinst (vendredi, 03 mai 2013 14:18)

    On devrait faire un dégustation space-cake + VDN et pas oublier d'inviter le petit libraire, alias le nain de Jerdin...Bonne fête Stuycky...c'est qui est amusant dans la bande c'est dès qui en a un qui ne sent pas bien les autres reprennent la bar...non pas le bar quoique...

  • #3

    Marques Patricia (lundi, 06 mai 2013 11:22)

    Bonjour les amis! Toujours un plaisir de lire M Charlier, on ri, on rêvasse et on s'en souvient...je me souviens de quelques épisodes racontés mais pas vraiment d'avoir encore fêter un anniversaire de Philippe ....il faut donc y remédier visite! Au comptoir d'un terrain de hockey ou autour d'une table d'un copain, c'est bien mais faisons rdv dans pas trop longtemps, parfois ça passe plus vite que ce que l'on croit! Belle journée et surtout bon anniversaire à Stuycky avec quelques jours de retard certes, mais n'est ce pas là un de mes traits de caractère :°) allez allez quand sabrons nous le champagne? bises, Patricia