LA NOSTALGIE CAMARADE

 

 

Après bientôt 8 années

pleines passées à Corneilla

   première occupation

des lieux le 13 juillet 2005 –

j’ai retrouvé le carton contenant toutes les photos argentiques que je n’ai pas détruites ou égarées

lors de mon émigration.

 

 

 

Il vous en coûtera de fréquents « arrêts sur image » doublés d’une évocation en flash-back d’un passé souvent nostalgique. J’espère que vous prendrez plaisir à vivre avec moi ces instantanés d’hier, doublés souvent d’une anecdote amusante.

 

Le cliché que je vous propose aujourd’hui remonte au milieu des années ’90. J’avais invité, avec les sous d’une firme pharmaceutique et la complicité de mon ami Vanderghinst qui en dirigeait le département marketing, une série de cardiologues belges et d’omnipraticiens à venir assister à la présentation d’une publication scientifique réalisée en commun. Nous disposions en effet d’un matériel important concernant l’utilisation de « patches » contre l’angine de poitrine. Vous savez, il s’agissait de ces timbres à absorption transcutanée, nouveaux en Europe à l’époque, et qui permettaient d’administrer de manière progressive l’équivalent de ce que le grand public connaît sous le nom de « Trinitrine®». Avec l’aide d’un statisticien de haut vol, nous avions réalisé l’analyse de ces données.

 

Après la séance académique, un repas vigneron avait réuni tout le monde autour de trois personnages principaux, que l’on reconnaît sur ma photo : le Dr. Nicolas du Château La Conseillante à Pomerol, le Dr. vét. W. Opitz, vigneron le plus médiatisé de toute l’Autriche, du Weingut Opitz dans le Neusiedlersee et nul autre que mon ami le regretté Dr. André Parcé du Domaine du Mas Blanc à Banyuls.

 

Sur la photo figurent aussi Philippe Stuyck d’In Vino Veritas, mon inestimable ex-rédac’chef, mon ami Xavier himself (tout en haut, avec le sourire Pepsodent®), l’immense chocolatier Pierre Marcolini et .... votre serviteur, partiellement caché par la vedette banyulenque. Manquent à mon souvenir précis le personnage à l’extrême gauche – il m’excusera – je pense que c’est un marchand de vin, Sébastien Kellner (le « Fou du vin ») tout en haut et sans doute le traiteur Farci (orthographe ?) à droite sur la photo – je chercherai.

 

Nous avons eu l’occasion ce soir-là de déguster les vins des trois domaines, commentés par leurs producteurs, tandis que votre serviteur assurait les « liaisons » et les traductions vers les différentes langues nationales (belges et des intervenants). Même bien boire, c’est compliqué quand le « communautaire » s’en mêle .

 

Par contre, je crains que les restrictions légales

imposées aux activités récréatives par les autorités

de la santé en Europe ne permettent plus ce genre de soirée.

C’est dommage d’un côté, mais compréhensible de l’autre.

Je ne suis pas sûr que le prescripteur se laisse

influencer par une invitation à découvrir ces joyaux, d’une part ;

mais il est clair qu’il n’y a pas de raison pour que ce soit

« la sécu » qui paie, d’une manière ou d’une autre.

 

 

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