MA TOUTE PREMIÈRE FOIS

En avril, épluche bien les fils
En avril, épluche bien les fils

 

 

 

 

 

Elles sont précoces cette année

 et je ne peux résister

à vous faire

le récit de ma première ....

platée d’asperges de 2013.

 

   

 

 

 

 

 

Sur la commune de Villasavary, un de nos maraîchers favoris vend au domaine, toute l’année durant, les productions saisonnières de l’Aude. En outre, une partie de sa famille, vauclusienne, lui fournit les fruits de son exploitation également. Au décours d'une dégustation dans la région, une kangoo « blántche » a donc parcouru le chemin qui sépare la Haute-Vallée des confins du Razès pour aller chercher les premiers kilos de « pointes vertes » et de « pointes violettes » que j’aie trempées dans la casserole à asperges cette année.

 

Préparation obligée pour ce maiden gavage : « op Vlaamsche wijze » (à la flamande) et tant pis pour le lipidogramme.

 

Un petit mot sur l’accompagnement. Je bois en fait beaucoup plus de vin blanc que de vin rouge. Cela a toujours été le cas chez moi, et reflète d’ailleurs le profil mondial, si je suis bien informé. Donc, ma production personnelle consistant surtout en vin rouge et mon blanc propre étant beaucoup trop cher pour que je puisse me permettre d’en consommer moi-même, la petite provision que j’avais ramenée de Belgique lors de mon installation – je vous rassure, c’était surtout du blanc allemand ou autrichien, plus du français et de l’italien quand même, pas du vin belge – a fondu comme gianduja au soleil.

 

Voyant cela, la vioque de ce blog m’a refilé des fonds de cave excédentaires à Coxyde et je peux me gaver à présent du muscat 2010 du Domaine Gilg. Cet excellent producteur, chez qui j’achète du vin depuis plus de 35 ans maintenant (1er millésime = 1976), produit des rieslings et des sylvaners de toute première qualité sur le Grand Cru Zotzenberg, mais possède aussi du muscat sur d’autres parcelles de la commune de Mittelbergheim, entre Andlau et Epfig.

 

Ce millésime-ci, au sommet de sa forme,

 a gardé un nez très expressif.

Il offre une bouche encore vive

– le muscat d’Alsace n’est jamais très acide –

avec un rien de sucre résiduel.

Il fit merveille sur notre espèce potagère.

 

 

 

Petit rappel : même un internationaliste comme moi ne peut que vous déconseiller formellement d’acheter les asperges du Pérou que vous vendent les linéaires. Elles n’ont pas de goût et souffrent d'une texture mollasonne. En plus, vous n’aurez même pas le plaisir de pouvoir humer les dérivés aspartiques quand vous urinerez: elles n'ont pas d'odeur non plus. 

 

De toute façon, surtout pour vos produits frais :

" la GD, n’y allez pas !"

 

 

 

 

 

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