CHARLIER, AU RAPPORT !

L'affaire est dans le sac
L'affaire est dans le sac

 

 

 

 

 

 

Ceux qui s’intéressent au vin depuis plus de 10 ans

ont vécu la publication du « Rapport Berthomeau ».

C’est internet qui m’a mis en ...

rapport avec son auteur,

depuis 2 ans environ.

 

 

 

 

 

 

 

 

A la demande du ministre de l’Agriculture et de la Pêche de l’époque, Jean Glavany, le contrôleur général des offices, Jacques Berthomeau, avait préparé avec un comité de sages un rapport sur l’avenir de la viticulture française, remis en juillet 2001 et intitulé : « Comment mieux positionner les vins français sur les marchés d’exportation ? » Voir ICI.

 

Il y identifiait 4 objectifs principaux (en substance) : (i) développer des pratiques respectueuses de l’environnement, (ii) arriver à faire entrer la consommation de vin dans la culture des pays étrangers clients de la viticulture française, (iii) rester le fournisseur principal au niveau mondial, (iiii) renforcer la communication, et ce à différents niveaux (viti/entreprises, grand public ...).

 

A l’époque, avec Philippe Stuyck, nous avions donné notre vision des vues exposées au sein de la rédaction d’In Vino Veritas, soit sur base d’un condensé du rapport, soit pour les plus assidus, dont j’étais, après lecture in extenso (81 pages, ma foi assez digestes).

 

Remarquez, un bon dix ans plus tard, que les 4 points restent d’actualité, et que certains ont « avancé », d’eux-même plus que par les structures mises en place à mon avis : écologie, agriculture biologique – moi, je préfère organic farming, nombre de consommateurs occasionnels dans les pays non-producteurs ... tandis que d’autres stagnaient voire reculaient : « prestige » de la France agricole bien écorné et « Presse Vin » en mauvais état mais autres media en plein développement.

 

Le rapport passait beaucoup de temps à décrire la nécessité de créer et de développer des « marques ». Je ne peux juger de l’opportunité de cette approche, mais elle ne correspond évidemment PAS à mon souhait. Cela étant dit, je suis un tout petit producteur qui souhaite surnager, pas un responsable politique voulant sauvegarder l’emploi d’une filière, faire rentrer des devises et ... se concilier ses électeurs.

 

Actuellement, Jacques Berthomeau s’occupe des vachottes et de leur lait.

 

Mais il a gardé un intérêt vif pour le monde du vin et est devenu « Le Taulier » d’un blog très fourni, très lu et très interactif, qu’il appelle son « espace de liberté ». Je me suis pris au jeu, ai commencé à intervenir assez souvent, tentant de limiter les fautes d’orthographe et de syntaxe, mais pas mes « fautes de goût » à moi, aux yeux du Français moyen en tout cas. J’essaie toujours que mon propos soit courtois et non entaché de grossièretés, ce qui ne veut pas dire qu’il soit dénué de provocation et parfois de grivoiserie. Ce sont des choses différentes. Mes interventions sont par contre toujours honnêtes et sincères, le plus souvent réfléchies et puis ... j’ai presque toujours raison de toute manière !

 

De fil en aiguille, nous avons échangé des mails et quelques coups de fil. J’ai envoyé des échantillons de mes vins, qui ont été dégustés dans son cercle de connaissances et il a fini par me rendre visite lors d’un voyage professionnel dans la région.

 

Je ne vais pas vous faire un panégyrique de Saint Berthomeau, il suffit que je vous le décrive comme quelqu’un de spirituel, ne craignant pas de déplaire si c’est nécessaire mais plutôt séducteur dans l’âme, réfléchi dans ses prises de position et qui ne court pas sans fin après les honneurs et les flatteries. D’une part, il en a reçu assez ; d’autre part, il connaît leur valeur relative. Mais surtout, il respecte la liberté d’expression, y compris pour les opinions très divergentes des siennes.

 

Il y a peu, il a offert à tous les vignerons de venir « faire leur pub » sur son blog. Je n’avais tout d'abord pas compris la portée de cette offre. Il l’a réitérée et je me suis dès lors dit : « Pourquoi pas ? ». Mais il nous accordait 300 signes comme espace autorisé, ce qui est fort peu. Suite à ma remarque, il a doublé cette allocation.

 

Et ce samedi, mon petit texte et deux photos paraissaient dans « Vin & Cie », à lire ICI. Sympa, non ?

 

J’espère sincèrement que d'autres emboîteront le pas et joueront le jeu :

un petit billet rigolo plutôt qu’un communiqué d’agence de com.

Enfin, ils feront ce qu’ils veulent bien sûr, mais le « publi-rédactionnel »,

il y a de meilleurs endroits pour cela que dans sa « taule ».

 

 

 

Écrire commentaire

Commentaires: 1
  • #1

    Berthomeau (dimanche, 24 mars 2013 22:32)

    Cher Luc,

    Une précision : le rapport dit Berthomeau était écrit par le seul Berthomeau par la suite Cap 2010 le défi des vins français fut une oeuvre collective.
    Une autre précision je préconisais l'émergence de marques pour les grands volumes et non d'une manière générale.
    Merci pour la vision du personnage